vendredi 26 décembre 2014

687 000

Ça, on ne me l’avait jamais faite ! Moi, qui gère tant bien que mal mes propres finances, celles de mon entreprise et de cinq autres entités, je n’aurai jamais osé le faire ! Nicolas SANSU, lui, a osé ! Il l’a fait !
 

Mais qu’a-t-il fait ? C’est simple : comme il lui manque de l’argent pour boucler le budget de la Ville pour 2015, au lieu de créer un nouvel impôt (louable mesure), au lieu d’emprunter (autre louable mesure mais discutable si elle est orientée vers un investissement sérieux et riche d’avenir), au lieu de faire des économies (alors là, cela aurait été louable mais Nicolas SANSU ne doit pas savoir ce que c’est), il invente une dotation, exceptionnelle ou pas, de l’Etat !

Cela étant, il n’est pas le premier. Alain RAFESTHAIN, président du Conseil Général, l’avait déjà fait il y a quelques années.
 

Cette mesure a-t-elle des chances d’aboutir ? Non. Du moins je ne l’espère pas. Ou alors j’envoie également une facture au maire de Vierzon. Une facture de 687 000 € (TTC, tout de même) afin de plaire à mes salariés (participation oblige), mes banquiers, mes actionnaires et moi. Et les impôts.

dimanche 21 décembre 2014

REVOLUTION DE SALON

Que j’ai aimé cela ! Que je l’ai pratiqué tant et tant de fois ! Que je le pratique encore... Parfois...
 

De ci, de là, chez des amis, dans les cafés, dans la rue, sur des blogs, dans la presse, version “courrier des lecteurs”, sur les réseaux sociaux, les français s’expriment. Que dis-je ? Les humains s’expriment (les français n’ont pas l’apanage de la révolution). Bien. Au moins, c’est que la démocratie existe. Partiellement.
 

Révolution : art de changer de maître.
Les vrais révolutionnaires sont morts.
Toutes ces expressions, qui poussent parfois jusqu’à le faire dans la rue, sont ce que j’appelle des “révolutions de comptoir”. Je n’ai rien contre, bien au contraire. Même pour dire ou défendre des inepties (à mes yeux, mais ça peut changer), je suis pour que cela se fasse. Mieux encore, pour citer VOLTAIRE : “Je ne suis pas d’accord avec vous mais je me battrai pour que vous le disiez”. Sur le plan national, le cas d’Eric ZEMMOUR en est le dernier avatar : je ne suis pas d’accord avec lui (du moins, sur la majorité de ce que j’ai écouté de lui, de ce qu’il a dit, pas de ce qu’on lui prête) mais je suis heureux qu’il puisse le dire. En cela, je rejoins un autre “révolutionnaire” : Daniel COHN-BENDIT. Maintenant, si j’étais choqué de ce qu’il dit et écrit (en partie, oui), libre à moi de porter plainte contre lui. Et que ses détracteurs le fassent mais ne demandent pas à ses employeurs (I-TÉLÉ, RTL, ...) de l’interdire d’antenne. Ou alors, c’est le retour de la censure, déjà de plus en plus forte, à mon avis, par rapport aux années 80.
 

vendredi 19 décembre 2014

DETTE MUNICIPALE

Il y a quelques jours, le 3 décembre 2014 exactement, paraissait un article très intéressant dans notre quotidien local, le Berry Républicain, sur la dette municipale de Bourges et Vierzon. Il est étonnant que les différents partis politiques locaux ne s’en soient pas fait plus l’écho. L’information était connue depuis un moment soit, sur le site du Journal du Net, mais tout de même.
 
Mais avant tout, il serait bon de rappeler quelques notions d’économie politique, pas si éloignée que ça de l’économie d’entreprise.
 

mercredi 17 décembre 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 4 DÉCEMBRE 2014 : le regard du MoVie

Mea culpa. Je n’ai pas pu me rendre personnellement à ce dernier conseil communautaire, pris par une formation professionnelle à Nantes sur les nouvelles contraintes qui vont peser sur les entreprises à compter du 1er janvier prochain (au passage : entreprise de travail temporaire à vendre, jeune, belle dynamique mais au patron usé par les stup... les directives étatiques ; les patrons doivent connaître le “choc de simplification”, ils connaissent surtout le choc). Mais j’ai quelques informations. Et donc quelques commentaires à faire.

lundi 15 décembre 2014

APIA : LE DEVENIR D’UNE ENTREPRISE

Gérer une entreprise n’est pas une chose facile. J’en sais quelque chose. Tous les jours.
 
Je suis arrivé à Vierzon en 1994. Originaire de Bourges, après quelques pérégrinations à Tours et Saint-Gaudens, j’ai choisi de venir travailler à Vierzon. Choisi. Pour relativiser, on me proposait, à l’époque, de demeurer à Saint-Gaudens ou d’aller à Vierzon ou Parthenay. Et j’ai choisi Vierzon. Arrivé à destination, une des premières entreprises à me faire confiance a été APIA. Pour relativiser, mes concurrents ne se bousculaient pas pour travailler avec elle.
Ce fût une brillante coopération. Jusqu’à ce que ma direction d’alors m’interdise de travailler avec. Pour renseignements financiers négatifs. Comme j’ai tardé à exécuter les ordres de mes supérieurs hiérarchiques, j’ai même écopé d’un avertissement. Ce qui ne m’a jamais fait ni chaud, ni froid, sûr de ma décision. APIA connaitra son premier dépôt de bilan peu après. Puis, un homme est venu. Pas seul. Philippe ASSELIN. Depuis lors, malgré de nombreuses difficultés, il a fait d’ APIA une belle entreprise, rayonnant, dans sa partie, sur la France et l’Europe.
Aujourd’hui, près de 17 ans après, APIA est de nouveau en difficultés. Son destin est désormais dans les mains du tribunal de commerce de Bourges. Avec un premier choix : poursuivre ou liquider ? Un choix cornélien qui doit tenir compte des dettes de l’entreprise, de sa capacité à les rembourser, de ses créanciers. Puis, il y a l’impact social. En clair, les salariés. Pas toujours informés, pas toujours consultés comme il le faudrait. Plutôt que des syndicats, à tout le moins des élus, il faudrait que chaque salarié soit associé au devenir de son entreprise, de son propre avenir. Dernière et, en même temps, première personne à être associée à la survie de la société : son patron. Souvent, quand celui-ci n’a plus la foi, la volonté ou la force, les chances de l’entreprise sont divisées par dix. S’il en est autrement, l’avenir s’éclaircit. Le projet ASSELIN est, à mon avis, le meilleur gage de survie d’APIA.
 

dimanche 14 décembre 2014

ASSISSES DE LA CITOYENNETE : le regard du MoVie

Que c’était beau ! Une partition enfin maitrisée, un public acquis (pas complètement mais cette partie du public n’appartient pas au troupeau et savait où elle venait), avec des interventions finement orchestrées (pas toutes, heureusement), un conseil municipal complet (la majorité sur scène, les deux tiers du F.N. et la doublure de Jean Rousseau dans la salle) et un show brillant. La pièce a suscité quelques applaudissements à chaque prestation des acteurs. Selon la rumeur (une autre, celle-là), elle devrait être rejouée en janvier, avec une grande tournée municipale et un final au Zénith de Saint-Hilaire (de Court).
 
La Cène, de Léonard De Vinci
Au début, il y avait la Cène... Normal, me direz-vous, à l’approche de cette fête chrétienne qu’est Noël. Dans le rôle de Jésus, Nicolas SANSU... Pour un peu, on s’attendrait à ce qu’il nous dise “Prenez et mangez en tous...”. Ce qu’il fera, au figuré, nous distillant autant de constatations vraies... que fausses. A tout le moins orientées dans son sens. Je vous invite à faire le parallèle avec le tableau de Léonard DE VINCI (pas les grues, le peintre). Dans le rôle de Judas, si l’on transpose l’oeuvre picturale du génie toscan, Philippe FOURNIÉ. Pour une fois que le chef des socialistes servirait à autre chose que jouer au paillasson du Parti Communiste...
 

lundi 1 décembre 2014

OBJECTIF R.E.V.

Il est un temps pour penser, il en est un autre pour parler et pour agir. Comme dans toute chose que j’ai faite jusqu’à aujourd’hui, je l’ai d’abord rêvée avant de la coucher sur papier afin d’éclaircir ma pensée, d’en parler, puis de la réaliser. Le R.E.V. procède de la même logique.
 

Une partie de l'équipe du R.E.V.
(photo empruntée au Berry Républicain)
Qu’est-ce que le R.E.V. ? Le Regroupement d’Entreprises du Vierzonnais.

 
Qui peut prétendre à y rentrer : des patrons vierzonnais, au sens noble du terme. Un patron, c’est un homme ou une femme qui travaille dans son entreprise et qui en possède une partie du capital. En clair, il y a mis ses économies, voire des dettes, et il y mouille sa chemise chaque jour, weekend compris ! Rien à voir avec les prétendus “patrons du CAC 40”, mercenaires ou directeurs payés selon un contrat de travail digne de celui de divers footballeurs professionnels. Toujours au sens noble du terme, un vierzonnais est un habitant ou un travailleur du pays vierzonnais, soit des trois communautés de communes entourant Vierzon (Communauté de communes Vierzon-Berry-Sologne, Communauté de communes des Villages de la Forêt et Communauté de communes des Vals de Cher et d’Arnon).
 

Pour y faire quoi ?
 

lundi 24 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER NORD : le regard du MoVie

La boucle est bouclée ! Nicolas SANSU conclut toujours ses opérations de propa... euh... de communication, les conseils de quartier, par son fief : les quartiers nord de Vierzon. Ici, tous les militants du parti (communiste) sont là. Enfin, ceux du quartier. Il est tellement sûr de lui et de ses troupes qu’il n’a même pas convoqué son père, sa mère, l’autocar du Parti Communiste et même les salariés de la Communauté de Communes. La preuve ? Les preuves plus exactement : ici, la plupart des présents appellent le maire par son prénom. Et il leur répond de la même façon. En fait, je ne suis pas dans un conseil de quartier, je suis dans une réunion de famille. Autre preuve : c’est bien le seul endroit de la ville où Nicolas SANSU est applaudit. Il faudrait conseiller à François HOLLANDE d’aller à Tulle : il serait peut-être reçu comme Nicolas SANSU dans les quartiers nord.
 
Je vous passe le discours habituel sur les finances de la ville, la politique d’austérité de l’Etat socialiste, sur les banques qui ne font pas leur travail, sur... Une seule information : Nicolas SANSU va demander à l’Etat (si, si, le méchant Etat socialiste) des aides pour pouvoir créer et mener une politique de rénovation urbaine en centre ville. Un P.R.U. Une idée que j’approuve puisque je l’avais demandé, dans le programme du MoVie, lors des dernières élections municipales.

dimanche 23 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER DE VILLAGES : le regard du MoVie

On sent que l’exercice est de mieux en mieux maîtrisé par le Maire : les militants communistes sont en nombre (mais pas qu’eux), l’essentiel en retraite, les élus socialistes sont là (je modère : ils ne sont que deux), sans fleurs (tant qu’à servir de potiches...) et le discours d’introduction est de plus en plus alarmiste sur la baisse des dotations de l’Etat (socialiste mais Nicolas SANSU ne le précise plus). Alarmiste ? Nicolas SANSU plagie une publicité des automobiles RENAULT : “On s’est déjà coupé un bras, voire deux (NDLA : sait-il compter ?), mais il va sans doute falloir se couper les deux jambes”. Cela a dû commencer plus tôt, même avant Nicolas SANSU : c’est sans doute pour ça que Vierzon n’avance plus... (je sais, ma remarque est facile mais elle répond au discours catastrophiste du maire et de sa gestion, commune à celle d’autres collectivités locales, qui est de dépenser au présent en ce moquant de l’avenir).

dimanche 16 novembre 2014

VIDEOSURVEILLANCE ET VIDEOPROTECTION

Vidéosurveillance ou vidéo-protection, deux concepts, deux idées semblables qui se sont invitées, à Vierzon, lors des dernières élections municipales, en réponse au développement de la petite délinquance et des incivilités. A l’origine, seules deux listes les défendaient : celle des démocrates et républicains du MoVie et celle des nationalistes du Front National. Les listes de gauche la refusaient, celle des socialistes et communistes de Nicolas SANSU et celle des trotskystes de Régis ROBIN. La troisième, celle des rousseauistes, n’en parlait pas. Puis, au gré du déroulement de la campagne, cette dernière s’est appropriée l’idée. Aujourd’hui, tout le monde la veut.
 
 
Maintenant, vidéosurveillance et vidéo-protection sont-elles les mêmes idées ? Au sens étymologique, oui. Au sens de la signification, non.

samedi 15 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER DES FORGES : le regard du MoVie

Nous sommes en droite ligne de celui de la veille, au Bourgneuf. On reprend les mêmes et on recommence : des élus communistes, des participants communistes (pour la plupart mais pas tous), des absents constants (le F.N., qui gagne des voix à chaque fois qu’il se tait, et les rousseauistes), un one-man-show rôdé (le méchant Etat socialistes nous coupe les vivres alors que les vilains banquiers et autres patrons du CAC 40 s’engraissent) et quelques questions convenues. Vous avez noté un oubli ? Ce n’en est pas un : les socialistes vierzonnais ont cessé de bouder. Trois sont présents : Jill GAUCHER, Irène CHAPPUIS et Marie-Hélène BODIN, toujours en retard. Le maire a gagné : ses alliés rentrent dans le rang.
 
Les Forges

Les questions tournent, aujourd’hui encore, sur la voirie. Le premier des habitants des Forges est l’auteur de la rébellion. Et tout va bien. Pour cet ancien policier, il est heureux que ses panneaux et sa pétition, de 350 à 400 signatures, aient permis de réduire la vitesse des automobilistes. C’est déjà une victoire. A peu de frais pour la Mairie. Etrange, j’ai l’impression d’assister aux accords de Munich, quand les démocraties occidentales ont cru empêcher la guerre en reculant devant Hitler et Mussolini (je sais, c’est exagéré, Victor, mais je t’invite à relire notre Histoire) : rien n’a changé aux Forges. Le risque d’accident à la sortie des écoles est toujours aussi présent, les voitures continuent à rouler trop vite et les camions à traverser la ville.

jeudi 13 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER DE BOURGNEUF : le regard du MoVie

Au premier regard, rien ne diffère des deux précédents... Les mêmes élus, les mêmes absents (rousseauistes, frontistes et socialistes)... Mais le maire a du lire les blogs qui le dérangent : le public compte toujours des communistes mais il a pris soin de prendre ceux du cru. Puis, il annonce l’arrivée prochaine d’une guest star : Marie-Hélène BODIN, première des socialistes vierzonnais. Elle arrivera. En retard mais elle arrivera. Et prendra sa place à la gauche du maire pour... ne rien dire ! Mais montrer que les socialistes vierzonnais ont un grand coeur et pardonnent au petit Nicolas ses attaques, ses perfidies, ses votes hostiles à François HOLLANDE. Cela étant, Marie-Hélène BODIN est la seule socialiste présente. Mais est-elle encore socialiste ? Ne pourrait-elle pas un jour figurer dans ce futur parti né de la prochaine scission du Parti Socialiste ?

mercredi 12 novembre 2014

CONSEIL MUNICIPAL DU 9 OCTOBRE 2014 : le regard du MoVie

Bon, d’accord, je ne suis (du verbe “suivre”, non “être”) pas toujours la chronologie des évènements mais je ne veux en manquer aucun. Et vous les relater tous, avec un autre regard que celui de la presse.
 

Pour ce conseil (municipal), pris par mes obligations professionnelles, j’ai manqué le discours castriste du maire Nicolas SANSU. Comme ils se ressemblent tous (la baisse des dotations de l’Etat, le Grand Capital qui oppresse le peuple, une sale rumeur qui court sur Vierzon, ... bla-bla-bla), je ne pense pas avoir manqué grand chose. Mais, promis, la prochaine fois, je ferai tout mon possible pour être à l’heure, voire en avance.
 

dimanche 9 novembre 2014

REBELLION AUX FORGES III : “J’écris à qui je veux”. Moi aussi.

Pour conclure mon dernier article relatif à l’organisation des “Assises de la citoyenneté”, avant même qu’elles ne commencent et fassent constater que cette bonne idée est en train de devenir une farce, une farce qui se retourne contre son auteur, le maire lui-même (cf. mon article “Les Assises de la citoyenneté du centre ville : le regard du MoVie”), je le concluais par ma volonté de porter plainte si j’avais la preuve de son irrespect des textes légaux, qu’il s’était livré à un abus de biens sociaux, même si le terme est différent quand il s’agit d’un élu. Celle-ci n’a pas manqué de me parvenir le jour même. Le 3 novembre dernier, je rédigeai ma plainte, plutôt comme citoyen que président du MoVie, et l’adressai le lendemain à notre nouvelle préfète, conformément à la procédure légale quand un maire outrepasse son pouvoir. Je suis d’autant plus satisfait de l’avoir fait quand j’ai lu la réponse que Nicolas SANSU a faite dans la presse à l’intention de l’opposition rousseauiste : “J’écris à qui je veux”. Oui, Monsieur le Maire, vous écrivez à qui vous voulez mais pas avec l’argent de la Municipalité, avec l’argent de TOUS LES VIERZONNAIS quand vous troquez votre écharpe de maire pour prendre la couronne de chef de parti. Que nous soyons nationalistes, républicains, démocrates, rousseauistes, socialistes, communistes ou trotskystes, nous attendons que le maire de Vierzon soit le maire de TOUS LES VIERZONNAIS, pas des seuls communistes. Aujourd’hui, Nicolas SANSU ne l’est pas. Il n’agit pas comme tel et les dernières réunions de quartier le prouvent (forte présence de communistes peu motivés, absence des élus socialistes, une assemblée houleuse lors des assises du centre ville).
 
Ma plainte trouvera-t-elle un écho ? Sera-t-elle traitée ? Nicolas SANSU attend beaucoup de notre nouvelle préfète pour calmer les commerçants et habitants du centre ville, moi j’attends qu’elle fasse son travail, à commencer par rappeler au maire ses droits et devoirs. La suite dira si je suis entendu, espérant qu’elle ne classera pas ma plainte “sans suite”.
 
Comme je l’écris dans mon courrier, je ne pense pas que l’invitation épistolaire du maire aux 150 ou 200 communistes vierzonnais, pour la plupart plus à jour de cotisation si j’en crois mes deux informateurs, ait eut un coût supérieur à 500 €. Mais c’est un principe d’équité et de démocratie. J’en demande aujourd’hui le remboursement au maire.
 
Nicolas SANSU a le droit d’écrire à qui il veut. J’en ai le devoir.

vendredi 7 novembre 2014

LES ASSISES DE LA CITOYENNETE DU CENTRE VILLE : le regard du MoVie.

Centre ville et Bois d'Yèvre
On change de lieu mais on garde les mêmes acteurs : le Maire Nicolas SANSU et sa garde rapprochée. Soit Karine CHÊNE, Fabien BERNAGOUT, Franck MICHOUX, Elizabeth HOVASSE-PRELY, Gérard MASSICARD, Solange MION mais pas un seul socialiste. Comme hier soir à Chaillot. Et tous ont une excuse : une grand-mère sur le gaz ou une casserole à l’hôpital. Ou l’inverse. Curieux... Dans la salle, le public est presque le même que la veille (j’y retrouve les mêmes membres de l’autocar du Parti Communiste), sauf que les rousseauistes et le F.N. n’ont pas daigné venir. D’un autre côté, on connait déjà la pièce qui va se jouer : les recettes de la Ville, en baisse à cause de l’Etat socialiste, les dépenses, croissantes, les méchants banquiers, le Grand Capital... Puis de nouveau haro sur “la rumeur”... La pièce est plus longue que la veille de 5 minutes. C’est peut-être cela qui fait qu’une dame du public se lève pour prendre la parole. Mais, ça, Nicolas STALI... euh... SANSU n’aime pas ! Il la reprend pour la conclusion de son intervention.

La dame prend la parole et attaque : la soirée promet d’être chaude et elle le sera !

jeudi 6 novembre 2014

LES ASSISES DE LA CITOYENNETE DE CHAILLOT : le regard du MoVie

Le grand show du maire Nicolas SANSU commence ce mercredi 5 novembre par un quartier de Vierzon qui lui est acquis, bien qu’il soit peu à peu grignoté par le F.N. : celui de Chaillot. Malgré la lettre qu’il a illégalement adressée avec l’argent de la municipalité aux seuls membres du Parti Communiste, de son parti, il n’a pas fait recette : seul une quarantaine de personnes sont présentes. Sur la quarantaine, une parti de l’autocar du Parti Communiste, quelques salariés de la mairie et de la communauté de communes (Claude AZAM, Régis LAGAUTRIÈRE, ...), histoire d’avoir un public acquis, Jean ROUSSEAU et sa doublure et un membre du F.N., par ailleurs conseiller municipal.
 
Chaillot 2014
Fils de professeur, Nicolas SANSU présente le budget de la Ville. Tout d’abord les recettes, approchant les 42 M€, en provenance de la fiscalité directe pour 30%, de la Communauté de Communes pour 20% (c’est encore nous mais par des moyens indirects), de l’eau (RéaVie, encore nous ; le budget de l’eau serait de près de 5 M€), des services de la Ville facturés aux utilisateurs, l’eau et ces derniers représentant 20% des recettes, et de l’Etat et de ses fameuses dotations. Sauf qu’elles sont en baisse, que la réforme des rythmes scolaires coûte à la Ville près de 250 000 € par an et que ces dotations vont baisser de près de 600 000 € l’année prochaine. Le maire crie à l’injustice, s’en prend au Gouvernement socialiste, aux banques, qui font des milliards de bénéfices, ... En fait, à tout le monde mais pas à lui. Son auditoire communiste acquiesce tout en se révoltant sur les impôts. A mon sens, ces braves gens doivent avoir du mal à se regarder dans la glace chaque matin : comment demander à l’Etat de maintenir ses dotations, de refuser toute mesure d’économie et ne pas vouloir accepter une hausse des impôts ? Ah ! Le maire a LA solution : faire payer les banques, les riches, les... Sans donner de nom, évidemment. Une odeur fétide du populisme d’avant-guerre (celle de 39-45) me vient au nez quand il parle ainsi, un peu comme quand les nazis voyaient dans les juifs la source de tous les maux. Avant de s’en prendre à autrui, M. SANSU, faudrait-il que vous soyez vertueux vous même. On a besoin de préserver notre avenir en assurant notre présent : une saine gestion s’impose. L’Etat s’y emploie et va forcer les collectivités locales à en faire autant. Et ça, nous le savions tous avant les dernières élections municipales, vous encore plus que moi ! Il expose ensuite les dépenses pour lesquelles je reviendrai dans un prochain article.

samedi 1 novembre 2014

REBELLION AUX FORGES II

Quand j’ai écrit, il y a quelques jours, un article sur le mouvement des habitants des Forges et la manipulation médiatique des conseils de quartier de Vierzon par Nicolas SANSU, je n’imaginais pas qu’il allait, lui-même, me donner une plus éclatante preuve de cette dernière par une lettre envoyée de la mairie, lettre à entête faisant foi parue sur le site de Vierzonitude, demandant à tous les membres du Parti Communiste Français de Vierzon de s’y rendre ! Ce n’est plus un autocar, c’est plusieurs que le maire réclame !
 
Je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer de la farce grotesque que donne Nicolas SANSU à cette parodie de démocratie locale qu’il a fait des conseils de quartier mais ce qui est certain, c’est que si je récupère un original de la lettre qu’il a adressé aux membres du PCF avec les deniers de TOUS les vierzonnais, je n’hésiterai pas à saisir les tribunaux.

mardi 28 octobre 2014

REBELLION AUX FORGES

Jeudi 23 octobre 2014, le pigiste du Berry Républicain et chantre du Parti Communiste et du maire de Vierzon Nicolas SANSU, André RODIER, a encore frappé. Cette fois-ci, avec son style inimitable de la vierge effarouchée qui s’indigne des réactions animales que son attitude racoleuse a pu et a cherché à créer, il s’en prend à la pétition des habitants des Forges réclamant plus de sécurité routière et plus de sécurité tout court (les cambriolages...). Comment ? Ces faquins osent s’élever contre les actes et la pensée visionnaire de notre Grand Timonier ? Qu’on ré-ouvre les goulags, les mines de sel ! Il en profite au passage pour envoyer un sérieux uppercut au Conseil de Quartier des Forges, coupable de n’avoir pas su prévenir cette “rébellion”. Un petit séjour dans un camp de rééducation lui fera le plus grand bien... (au Conseil de Quartier).
 
Avec un peu plus de sérieux, je crois que M. RODIER devrait fréquenter les conseils de quartier. A l’origine, l’idée est bonne, bien que peu démocratique. Dès son élection de 2007, Nicolas SANSU a mis en place ces conseils, soucieux d’asseoir sa communication. Pour ce faire, il a appelé la population à se réunir sur le sujet, a divisé la ville en quartiers qui n’ont pas tous à voir entre eux (exemple : le centre ville avec le Bois d’Yèvre) et y a nommé un ou plusieurs représentants sous couvert d’une élection aux seuls présents, à main levée. Sauf que, quand vous y assistez, aidé de vieux vierzonnais, vous vous apercevez vite qu’un conseil de quartier est presque identique à la cellule de quartier locale du Parti Communiste, quelques socialistes et un ou deux démocrates ou républicains, tendance Jean ROUSSEAU, en plus, pour la forme. Et la communication si, par hasard, un journaliste remarquerait ce subterfuge grossier. Certains d’entre vous me diront que j’exagère. Bien : je les invite à se rendre aux prochains conseils pour juger par eux mêmes.
 

mardi 7 octobre 2014

L'ECHO DU VIDE

Etrange... La réunion de trois députés, de tendances différentes mais appartenant à même mouvance (un socialiste frondeur incertain de son avenir, un écologiste des beaux quartiers appartenant à l’une des multiples branches d’une idée politique et un communiste bourgeois, tous “de gauche”) se sont réunis à Vierzon hier soir. La presse nous avait prévenus : c’est une réunion ouverte à tous mais fermée à ceux qui ne sont pas de gauche ou reconnus comme tels. Si vous êtes de droite ou du centre, comme moi, passez votre chemin ! Mais il était inutile d’y aller pour savoir ce qui allait se dire : rien. On enfonce des portes ouvertes, on dit que l’on n’est pas d’accord avec le président HOLLANDE mais on marchera à la baguette dès qu’il sifflera la fin de la récréation aux prochaines élections départementales (les ex-cantonales), sauf à prendre le risque de ne pas être élu et de gagner l’oubli. Ou de traverser le désert. Les plus sarcastiques de mes lecteurs me répondront : comment peux-tu le savoir puisque tu n’y étais pas ? Tout simplement parce que certains de mes amis y étaient et ont écouté et que la presse s’en est faite l’écho. Et l’écho du vide est assourdissant de silence... De silences...
 
Permettez-moi de vous replonger dans un passé pas si lointain, lors des dernières élections municipales. Sur la plupart des affiches et tracts du candidat Nicolas SANSU, le nom du Parti Communiste Français était discret, dans certains cas inexistant, privilégiant soit celui des forces de gauche, soit celui du Front de Gauche. Mais ces élections, puis celles des européennes ont sonné le glas de ce parti du passé, aussi démocratique que le F.N. L’expérience MELANCHON tourne court. Et l’on peut prêter beaucoup de défauts à Nicolas SANSU mais il a aussi des qualités. Notamment politiques. Il sait que s’il lie son avenir au P.C.F., il ne peut plus que viser la direction du parti, voire un secrétariat d’Etat si le P.S. l’emporte et que le Front de Gauche se montre fort et docile avec lui. Mais il sait que cela relève de plus en plus de l’utopie. Et comme il est loin d’appartenir aux idéocrates communistes, plutôt aux gauchistes opportunistes, il sait que son avenir peut se jouer dans un nouveau parti plus socialiste que démocratique, misant sur l’éclatement prochain du P.S. entre socio-démocrates d’une part et socio-stalinistes d’autre part.

lundi 29 septembre 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 25 SEPTEMBRE 2014 : le regard du MoVie

Un conseil communautaire de rentrée décentralisé, voire délocalisé : de Vierzon, il va à Genouilly. Mais le charme bucolique du village n’a pas séduit tous les élus : sur un total de 46, seuls 30 ont daigné venir. A peine plus de 6 sur 10, c’est vous dire le mépris que certains ont de l’investissement public. Plus fort encore : 13 avaient donné un pouvoir, 3 manquaient à l’appel. Encore plus fort : les élus socialistes étaient absents.... Déjà qu’ils ne sont pas nombreux.
L’opposition n’échappe pas à ce constat, avec un taux encore plus mauvais : sur les élus rousseauïstes, seuls leur leader Jean ROUSSEAU et sa colistière Marie-Claude GRISON étaient là ; sur les élus du F.N., seul Bruno BOURDIN était présent.
 
La séance s’ouvre par une minute de silence en hommage à Max ALBIZZATI.

lundi 22 septembre 2014

L'ART ET LA MANIERE DE SE FAIRE DES NOEUDS AU CERVEAU : LE CAS LECLERC

Parmi les comités Théodule de France, il en existe un qui soulève sans cesse des questions quand il prend des décisions : le Comité Départementale d’Equipement Commercial. Dernier dossier en date : la création de 4 600 m2 de commerces en plus aux côtés de l’hypermarché LECLERC. Evidemment, pour ses détracteurs, cette décision va accroitre la disparition des commerces du centre-ville... Pour ma part, je pense qu’il n’en sera rien. Si j’avais été élu, j’aurai voté POUR cette décision.
 
Pourquoi ? Quand j’entends que les hypermarchés, les supermarchés et les zones commerciales font mourir les petits commerces, c’est faux. Toutes les études sur le sujet le prouvent. Par contre, qu’il accélère la disparition des commerces moribonds, financièrement et surtout commercialement, c’est vrai.
On n’achète pas des marchandises en grande surface comme on le fait en centre-ville. Si l’on se réfère à l’histoire du commerce, les grandes surfaces sont apparues en France dans les années 60 et n’ont eu de cesse de se développer depuis. Leurs forces ? Le choix, les prix et la capacité de se garer. Les petits commerces peuvent offrir du choix mais faut-il qu’ils le veuillent, qu’ils le puissent (question de place, de présentation). Ils peuvent aussi offrir du prix, souvent en acceptant de se fédérer (cas des franchises). Pour que les clients puissent se garer, c’est autre chose. Avec la meilleure volonté du monde, je doute que la municipalité, quelle que soit sa couleur, puisse offrir, surtout gratuitement, la même surface. Mais cela est-il souhaitable ? Ce qui n’empêche que les choix urbanistiques du maire pèseront beaucoup sur le commerce de centre-ville. Mais son action n’en reste pas là : il peut aider, favoriser les regroupements de commerçants. C’est sans doute l’idée de la SEM TERRITORIA mais elle n’a réussit qu’à créer qu’une nouvelle association de commerçants. Le fond est bon, pas la forme. Et, si j’en crois sa présidente (référence : réunion du 4 juin 2014), s’ils n’étaient que trois à leur dernière réunion, c’est bien qu’ils sont passés à côté de leur objectif. Le choix... Ici encore, d’une certaine façon, le maire peut aider. Via la SEM TERRITORIA ou autre chose, même si je pense que la mairie aurait pu se passer de cet acteur. Question de volonté.
Mais les grandes surfaces n’offrent pas que cela : elles offrent aussi de la formation à leurs salariés et une puissance de communication. D’autant plus forte qu’elle est récurrente, ancienne et sans cesse renouvelée. Les petits commerçants le peuvent-ils ? Oui. Sans doute pas seuls. Ici encore, le maire peut faire quelque chose. Et pas uniquement les réunir autour d’un pot, leur promettre monts et merveilles et prendre leurs voix. Ce que je n’ai pas su faire. Sauf que moi je ne promets que ce que je tiendrai. Question d’éducation.
 
Maintenant, faut-il opposer les grandes surfaces aux petits commerces ? Non. Ce sont des formes de commerce complémentaires. Les grandes surfaces ont aussi été attaquées par le passé sur deux de leurs principaux avantages : le prix et la possibilité de se garer. Au détriment du choix et du service. Ce fut l’arrivée des LIDL, DIA, ... Mais aujourd’hui, tout le monde à trouvé sa place.
Un nouvel acteur monte en puissance : internet. On trouve tout par internet, à tous les prix et avec tous les services. Et ici, grandes surfaces et petits commerces le craignent. Les premières ont déjà commencé à répliquer avec leurs sites internet de commande en ligne, certaines avec livraison, la plupart avec un “drive” : vous commandez par internet et venez récupérer et régler votre commande, si ce n’est pas déjà fait, à une heure donnée que vous choisissez vous-même.
Les petits commerces ne peuvent-ils pas le faire ? Si. Certains le font. Pas forcément à Vierzon mais cela se fait au Puy-en-Velay.
 
L’extension de l’offre commerciale LECLERC est une bonne chose et participera à la redynamisation de Vierzon. Les seuls qui peuvent le redouter sont l’Orée de Sologne et les grandes surfaces et zones commerciales de Bourges, Orléans ou Châteauroux. Et elle créera des emplois. Voilà pourquoi j’aurai voté POUR.
 
Cependant, je m’étonne de la position de François DUMON : comment voter POUR le LECLERC et voter CONTRE l’Orée de Sologne il y a à peine un an. Pour le moins, il y a là un manque de cohérence que, si j’avais été élu, je lui aurai demandé d’expliquer. Mais quelqu’un le fera peut-être lors du prochain conseil municipal et ou du prochain conseil communautaire ? Qui vivra verra.

dimanche 7 septembre 2014

VIERZON N'EST PAS CHICAGO ?

Vierzon, ce n’est quand même pas Chicago ou La Courneuve !”. Qu’est-ce que j’ai pu l’entendre pendant la dernière campagne des municipales, quand j’étais le seul à demander un système de vidéoprotection active. Pour être honnête, je l’ai surtout entendu parmi les votants dits “de gauche” (à Vierzon, la majorité : 3 listes sur 5, avec Nicolas SANSU, Jean ROUSSEAU et Régis ROBIN). Et aujourd’hui, tout le monde reprend l’idée. Même le maire, pourtant si opposé à cette méthode qui a fait ses preuves. Cela étant, il parle juste de mettre une ou deux caméras passives sur la ville : une dans la rue du Maréchal Joffre, histoire de faire taire les commerçants, du moins ceux qui sont encore là, et une autre au Forum, histoire de rassurer les vierzonnais. Des hochets.
 
Vierzon n’est ni Chicago, ni La Courneuve. Ce n’est pas non plus Marseille. Mais ce n’est tout de même pas une raison pour ne rien faire. Ce qui se passe aujourd’hui. Mais ça ne date pas d’hier. J’en veux pour preuve un fait personnel : l’agression de mon beau-fils (13 ans alors) et de sa petite amie du moment il y a deux ans, avec coups, blessures et vol de portable. Une plainte a été déposée, l’auteure a été arrêtée, d’abord par les parents des deux enfants, puis par la police, les complices identifiés, du moins en partie, et puis... rien ! Ce doit être une habitude...
 
Cette fois-ci, nous ne sommes plus dans les cambriolages, toujours aussi fréquents à Vierzon même si la presse n’en parle pas (la meilleure source : les assureurs de la ville), plus dans les agressions : nous sommes dans les affrontements ! Ici entre des membres de la “communauté des gens du voyage” (en français, donc sans langue de bois : Roms, Yéniches, Manouches, Gitans, ...) sédentarisés et des martiniquais nouvellement vierzonnais. A ce que j’ai appris, un peu par la presse, beaucoup par des témoins : des échanges d’insultes, puis de coups, jusqu’à la sortie d’armes blanches. L’action se poursuivra jeudi soir (le 4), avec une jeune rom blessée d’un coup de serpette. A part ça, tout va bien à Vierzon...
 
“Tout va bien, je vais bien” dois chanter Nicolas SANSU. Histoire de se convaincre. Histoire de nous convaincre. Il faut dire qu’il agit (si, si : ne souriez pas, Nicolas SANSU agit pour la sécurité des vierzonnais comme François HOLLANDE agit contre le chômage, avec le même succès). Son action ? Ses actions ? Quatre : envisager de poser des caméras passives à Vierzon (j’ai écrit envisager : rien n’est décidé, tout juste pensé...), faire une pétition pour demander des policiers (il serait l’auteur de la fameuse pétition qui circule chez quelques commerçants), se faire détacher, pour quelques jours, quelques policiers supplémentaires du commissariat de Bourges et écrire au Ministre de l’Intérieur. Il y a des moments, je me pose la question si Nicolas SANSU ne prend pas les vierzonnais pour des cons. Déjà parce qu’il est le premier officier de police judiciaire de la commune. Ensuite parce qu’il peut mettre en place un système de vidéoprotection active (des caméras qui ne se contentent pas d’enregistrer, des caméras avec un homme qui regarde, donne l’alerte aux services de sécurité et qui peut intervenir vocalement ; ce que je veux, ce n’est pas seulement que l’on retrouve l’agresseur, ce que je veux, c’est que l’on empêche l’agression). Enfin parce qu’il dirige la police municipale, reléguée aujourd’hui à la distribution des PV. Maintenant, on peut réclamer une “fête du vivre ensemble”... Cela ne rassura personne mais ça fera bien dans les médias.
 
Vierzon n’est pas Chicago, La Courneuve ou Marseille mais il peut le devenir si le maire ne fait rien. Alors, Nicolas, même si je n’ai jamais voté pour toi, te reprochant ton manque de démocratie, inhérent à ta formation politique, comme je n’ai jamais voté pour François HOLLANDE, il importe que tu réussisses enfin quelque chose : comme tu as manqué l’emploi, essaie la sécurité. Parce qu’autrement, en 2020, le maire, ce ne sera plus toi, pas moi mais Bruno BOURDIN, chef de file du F.N.

mercredi 30 juillet 2014

CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2014 : le regard du MoVie

Quelle erreur d’être arrivé en retard au dernier conseil municipal avant les congés estivaux : nous (Frédérique GODARD et moi-même) n’avons pu écouter le discours lénifiant du leader maximo Nicolas SANSU, notre maire. Tant pis : il nous faudra nous rabattre sur ses seconds couteaux. A commencer par Philippe FOURNIÉ, l’admirateur du corsaire malouin René DUGUAY-TROUIN (cf. interview du Berry Républicain). Amusant pour un ariégeois.
Et le vice-président régional est parti dans un discours fleuve sur un fait qui tient la France (et Vierzon) en haleine : je suis un socialiste frondeur. Mais pas trop : je tiens à être réélu en 2015, donc à être en tête de liste, surtout si on s’attend à une déculottée (prévisible si l’on en croit les sondages, certaine sans l’alliance des communistes et des écologistes). Plus localement, répondant sans doute à une question ou une interrogation que je n’ai pas entendue, il noie le poisson sur la municipalisation ou plutôt la non-municipalisation des transports urbains. Ah ! Si Régis ROBIN, le pilier local de Lutte Ouvrière, avait été là, il aurait eu droit, comme nous tous, à son homélie anti-socialiste, anti-bourgeois, anti-capiataliste, anti-anti !

lundi 28 juillet 2014

HOMMÂGE A Max ALBIZZATI

Max ALBIZZATI est décédé dans la nuit du 24 au 25 juillet.

Avec sa disparition se tourne une page de la vie politique vierzonnaise. Pas seulement politique, économique aussi. Humaine également.

A l’inverse des éternelles et, pour beaucoup, hypocrites louanges, si habituelles, je ne vais pas dire aujourd’hui qu’il était mon mentor, une source inspiration, un phare dans la nuit. Non. Juste un homme que j’ai rencontré quelquefois, avec lequel je partageais de nombreuses valeurs, plus rarement la manière de les mettre en œuvre. Mais, autres temps, autres mœurs.

En mémoire, j’ai notre dernière discussion, sans doute la plus longue, au cours duquel nous avions discuté de la politique vierzonnaise. Peu. Beaucoup plus de sa foi, de notre foi. Et de son pèlerinage à St-Jacques-de-Compostelle, un pèlerinage que j’avais commencé comme lui mais que j’avais arrêté, faute de temps. Un pèlerinage que je souhaiterai faire un jour d’une seule traite, aller et retour compris, en passant par Vézelay et Le-Puy-en-Velay, avec retour par Limoges. Je penserai à lui à cette occasion, posant moi aussi une ou plusieurs pierres sur l’une des nombreuses croix du chemin.

Max ALBIZZATI est parti écrire une autre page de sa vie ailleurs. Salutations respectueuses.

dimanche 27 juillet 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 25 JUIN 2014 : le regard du MoVie

Rien ne sert de courir : il faut partir à point. Cet adage, cette morale de Jean DE LA FONTAINE pour expliquer mon silence de près d’un mois. Mais quelques “contrariétés” peuvent expliquer ce silence. Sans l’excuser. Je reviendrai ultérieurement sur mes “contrariétés”.
 
Dernier conseil communautaire avant les congés estivaux et déjà beaucoup de vacanciers : 8 pouvoirs, dont celui du leader local du Front National Bruno BOURDIN. Comme d’habitude, nous commençons par les discours liminaires avant de s’attaquer à quelques gros dossiers et de terminer par l’épicerie. Le Président SANDRIER ouvre les hostilités.
Le Président SANDRIER est satisfait. Cela étant, si lui ne l’est pas, qui peut l’être ? Le Président est satisfait de ses résultats mais il regrette la baisse des dotations de l’Etat. Pour ma part, on ne peut pas demander à l’Etat de faire des économies, donc de nous faire payer moins d’impôts afin de faire repartir la croissance, et ne pas demander aux collectivités locales de ne pas en faire. Pour beaucoup, gauche et droite confondues, ce n’est pas de la faute des collectivités locales. Sauf que ceux qui nous dirigent aujourd’hui géraient des collectivités locales avant. Donc savent de quoi ils parlent quand ils demandent aux collectivités locales de faire des économies. Et de les y contraindre en baissant les dotations de l’Etat. Baisse que tous les candidats savaient certaine avant les dernières élections parce qu’elles étaient déjà annoncées et même lancées. Alors, que nos élus arrêtent leurs hypocrisies : les baisses, ils les connaissaient. Et savent qu’elles vont se poursuivre.

mardi 10 juin 2014

CONSEIL MUNICIPAL DU 26 MAI 2014 : LE REGARD DU MoVie

Le Conseil Municipal est au complet, si l’on excepte l’absence de l’élu de l’opposition Jean-Pierre MERLE, et commence avec une présentation du futur Centre Municipal de Santé, prévu à l’emplacement de l’ancien stade de Port Arthur. Ce qui explique que nous n’ouvrons pas ce bal des dupes par les traditionnels discours liminaires. Mais ils viendront.

Le futur centre de santé
Le Docteur HOVASSE-PRESLY est à la manoeuvre, aidé par les architectes. Un beau projet que je défends et partage et que j’avais voté en son temps, avec une question que j’aurais posée, posée ici par le conseiller municipal Fabrice TRIPEAU : “Les toits seront-ils végétalisés ?” Réponse du maire : “Non : ça coûte trop cher”. Silence assourdissant des cautions bobos de l’écologisme, le Docteur HOVASSE-PRESLY en tête... Elle retrouve pourtant de la voix sur le choix du mode de gestion de cette nouvelle structure : privée ? publique ? “Les médecins fonctionnaires sont mal payés”, nous déclare-t-elle. On se demande alors pourquoi tant de médecins veulent le devenir...
 

dimanche 8 juin 2014

Y-A-T-IL UNE POLITIQUE COMMERCIALE RUE DU MARECHAL JOFFRE ?

Il faut lui reconnaître un minimum de courage : au moins a-t-il organisé (ou lui a-t-on demandé de le faire) une réunion des commerçants de la rue du maréchal Joffre le 4 juin 2014, à 19h.
 

Plantons le décor au préalable : la Ville de Vierzon compte plusieurs lieux de réunion sur son territoire, en achetant d’autres parce qu’il en manque, selon le maire, comme l’ancienne église Saint-Eloi, d’ailleurs toujours fermée (comme quoi le manque est sujet à caution), mais organise une réunion des “commerçants mécontents” dans les anciens locaux de la Banque Populaire, vaste paquebot en voie de délabrement que la SEM TERRITORIA a racheté au prix des Domaines il y a quelques années, soit aujourd’hui au dessus des prix du marché (à mon avis, également au dessus des prix du marché d’alors aussi), pour jouer les marchands de biens sous couvert d’une réorganisation commerciale. Financièrement, c’est raté. Commercialement, c’est en voie de l’être. Pour être poli.
L’avantage de le faire dans un tel lieu, non éclairé et où il n’y a aucun moyen de s’asseoir, c’est que l’on peut être certain que la réunion sera courte. Objectif atteint. Au moins un.

dimanche 1 juin 2014

FÊTE DES VOISINS

J’habite le centre ville de Vierzon. Il y a peu, mardi ou mercredi, le 26 ou le 27 mai, une grande fête que
Drapeau du Cameroun
j’ai supposé être celle des voisins, sans doute à tort puisqu’aucun voisin n’était invité, était organisée sur le parking du CADA, le Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile de Vierzon. Deux barnums y ont été montés le matin et tous les habitants des bâtiments de ce lieu s’y sont retrouvés pour y partager un repas, jouer de la musique, danser. Malheureusement, le temps non plus n’était pas invité : il a plu une grande partie de la journée.

Dans le même temps, les habitants ont accroché à leurs fenêtres des drapeaux, drapeaux que j’ai supposé être ceux des pays qu’ils fuyaient. On y voyait des drapeaux algériens, albanais, angolais, camerounais, éthiopiens, georgiens, … C’était beau. Mais j’aurais bien aimé y voir le drapeau français…

vendredi 30 mai 2014

NON AUX CIRQUES AVEC ANIMAUX

En début de mois d’avril, j’ai lancé une pétition sur internet réclamant l’interdiction des cirques avec animaux sauvages à Vierzon, demain dans la France entière et plus loin encore, sur le site “mesopinions.com”. Je l’ai fait sans conviction de succès mais je ne peux qu’être heureux du résultat.
 

Peu séduit par les arts circassiens, j’ai toujours laissé de côté ce monde jusqu’au jour où, intrigué par des autocollants posés nuitamment sur les poteaux de Vierzon il y a deux ou trois ans, je me suis connecté sur le site de l’association citée : Code Animal. Choqué par les images, j’ai creusé les deux sujets principaux de leurs combats : la détention d’animaux sauvages dans des zoos et dans des cirques. Si les zoos, surtout ceux de nouvelle génération, comme celui de Beauval, trouvent grâce à mes yeux, voire relèvent de l’utilité publique, mon regard est beaucoup plus critique pour les cirques. Très critique.

Ainsi, je ne vois pas quel plaisir pourrait avoir un animal sauvage de vivre éternellement dans une cage de quelques mètres carrés, de sortir peu de temps par jour pour se dégourdir les pattes dans moins de cinq fois sa cage, le plus souvent sans contact avec la nature, et de faire des exercices qu’il ne ferait pas naturellement en échange, au mieux, d’une friandise, au pire de coups évités.

lundi 26 mai 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 5 MAI 2014 : LE REGARD DU MoVie



Les conseils se suivent… et se ressemblent ! 7 pouvoirs. Donc 7 absences. Dont une relevant de la force de frappe de l’opposition “de gauche” : celle de Marie-Claude GRISON.

Comme à l’accoutumée, le Président SANDRIER ouvre le bal avec un discours liminaire de deux sujets, récurrents : les taux d’imposition locaux et la rémunération des élus, sujet populiste s’il en est.
Sur les impôts, pas d’augmentation des taux (merci M. le Président). Mais des bases, si (NDLR). Sur la rémunération des élus, M. le Président rappelle qu’elles sont conformes à la loi (on n’est jamais mieux servi que par soi-même, M. l’ex-député) et que la politique de rémunération des élus est identique à celle adoptée par ses prédécesseurs, celle suivie et mise en place par le socialiste éolien Jean ROUSSEAU (“Il y en a qui proteste, qui revendique et qui conteste, moi je ne fais qu’un seul geste…”). Et pour faire bonne mesure, le Président SANDRIER fait la promotion de son dernier ouvrage (en solde pour caler une armoire normande), fustigeant le “Grand Capital”, et remercie le député SANSU d’avoir fait un don de 35 000 € sur sa cagnotte pour financer les voiries rurales. Probablement en vue des futures élections sénatoriales. Mais ça, c’est sûrement moi qui me trompe… Ou qui médis.

Aujourd’hui, c’est le parisien Franck PIFFAULT qui s’y colle pour répondre au Président SANDRIER et regretter qu’il n’y ait pas de “séminaire d’accueil” des nouveaux élus. “On n’a pas été formé” a-t-il déclaré. Dont acte (ce n’est pas moi qui le dit).
Une précision, qu’il serait bon que la presse locale retienne d’ailleurs, d’autant que les informations sont disponibles librement : Franck PIFFAULT a deux entreprises, ALEAS OPINIONS et FRANCK PIFFAULT EXPERTISE, toutes deux situées à Paris, au 60 rue de Richelieu, dans le deuxième arrondissement. Elles n’emploient aucun salarié et ne publient aucun chiffre. Si la première organise des sondages, l’autre s’est spécialisée dans la formation… des élus ! Vous achetez un séminaire à M. PIFFAULT quand, M. le Président, histoire de remercier votre aile gauche ?

On passe aux votes.

samedi 3 mai 2014

FUMEE JAUNE



La juxtaposition de certaines informations dans la presse prête souvent à sourire. Jaune. Sur le plan économique et surtout, sur le front de l’emploi, sur les quinze derniers jours, nous avons pu lire dans le quotidien local : la mise en redressement judiciaire du serpent de mer qu’est l’entreprise D.S.P., plus connue sous son ancien nom CARROY-GIRAUDON, de ses 47 salariés et de ses 25 ou 30 promis et l’arrivée prochaine des Compagnons d’Emmaüs. Tout cela à Vierzon. Emplois générateurs d’impôts contre emplois aidés… Pas de commentaire supplémentaire : les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Probablement pour donner bonne mesure, la presse présente aujourd’hui un article sur la spécialiste en fournitures industrielles qu’est la centenaire BARACHER-MATHAT, aujourd’hui dirigée par Philippe BRUNET, récemment déménagée du centre ville à la zone industrielle de l’Aujonnière. Dans la foulée, la journaliste vante le dynamisme de cette aire d’activités qui a accueilli, depuis 2008 : SOLUMAT (VINCI), oubliant de citer que cette entreprise est venue sous l’impulsion de Joël HALLIER, ancien directeur de la SEM.VIE sous Jean ROUSSEAU, J.D. 2 et DALLOIS, oubliant aussi de dire qu’il s’agit de deux déménagements d’entreprises de Vierzon à Vierzon. J’oubliai, pour ma part mais volontairement, EUROVIA et son aire de stockage de matériaux puisqu’elle ne génère aucun emploi. Le tout représente 40 salariés, dont 70% sont nouveaux. Soit 28. Majoritairement chez SOLUMAT.

A part ça ? A part ça tout va bien puisque le maire le dit…

Stéphane MOUSSET

mardi 22 avril 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 17 AVRIL 2014 : LE REGARD DU MoVie



On prend les mêmes que la veille, en Conseil Municipal de Vierzon, et on recommence. Avec des élus en moins en provenance de la ville et des élus en plus en provenance de la campagne. Normal.

Appel des présents et déjà un absent chez Nadia ESSAYAN et Jean ROUSSEAU : Franck PIFFAULT. No comment.

Le doyen ouvre la réunion : Jean ROUSSEAU préside. Pas pour longtemps mais il se complait dans ce rôle. Dommage pour lui. Tant mieux pour d’autres ?

Comme en Conseil Municipal mais de manière beaucoup plus allégée et en moins tendue, les hostilités sont ouvertes avec les propos liminaires. Nadia ESSAYAN commence : elle aurait voulu un tour de table. La réunion promettait d’être longue mais si les 46 élus doivent se livrer à cet exercice, on y est encore demain ! L’idée ne paraissait cependant pas mauvaise. Elle le fera. Seule. Si l’on excepte le leader du Front National Bruno BOURDIN.
Que fait Nadia ESSAYAN ? Elle remercie ses électeurs, vierzonnais, et rappelle sa volonté de charte éthique, son comité Théodule, et son soutien à Manuel VALLS. Elle y ajoute sa première demande : moins de vice-présidents. Moins des 9 annoncés. Au passage, la loi en autorise 10 pour notre population, hors vote contraire pouvant en donner plus par simple vote. Une fois encore, si l’idée est bonne, Nadia ESSAYAN la gâche en réclamant une vice-présidence pour son groupe, composé d’elle-même, de son mentor Jean ROUSSEAU, de son conseiller parisien Franck PIFFAULT et de Marie-Claude GRISON. Après cela, comment voulez-vous ne pas penser, si vous êtes extérieur à la politique locale, qu’il y a collusion entre Nadia ESSAYAN et son petit groupe et les communistes de Jean-Claude SANDRIER ?
Les propos de Nadia ESSAYAN seront suivis d’une ode à Jean-Claude SANDRIER interprétée par le maire de Graçay Jean-Pierre CHARLES. On passe au vote.
Nouvelle intervention de Nadia ESSAYAN : qu’en est-il de sa proposition de voter favorablement à toutes les propositions du futur président de la communauté de communes, soit son vote contre un poste de vice-président ? Réponse de l’intéressé : avec qui voulez-vous négocier puisque personne n’est encore élu ? Réponse pertinente puisqu’évidente… sauf en cas de collusion. Ou accord ouvert. Dans l’attente, Jean-Claude SANDRIER lui conseille, hors micro mais de manière suffisamment audible par tous, de s’abstenir…
Finalement, Nadia ESSAYAN et le Front National choisissent de faire ce qu’il y a de pire : ne pas participer au vote ! Ce que le MoVie n’aurait jamais fait. Non seulement nous aurions participé au vote mais nous aurions présenté un candidat, même avec peu de chance d’être élu ! Après, Nadia ESSAYAN, Jean ROUSSEAU et le Front National ont beau jeu de fustiger les abstentionniste !

Les résultats :
> Jean-Claude SANDRIER, ancien député, ancien maire de Bourges et actuel conseiller municipal de Vierzon, est élu président avec 38 voix, 2 blancs et 6 non participations,
> Jean-Marc DUGUET, conseiller municipal de Vierzon, est élu 1er vice-président avec 38 voix et 8 blancs (tiens ? Le FN et Nadia ESSAYAN se décident à voter…),
> Jean-Pierre CHARLES, maire de Graçay, est élu 2ème vice-président avec 34 voix, 11 blancs et 1 vote pour Laurent GEORGES, maire de Saint-Outrille,
> Sylvie SEGRET-DESCOIX, maire- adjointe de Genouilly, est élue 3ème vice-présidente avec 35 voix, 9 blancs, 1 pour Michel LEGENDRE, maire de Genouilly et 1 pour Marie-Claude GRISON, membre du groupe de Nadia ESSAYAN. Au passage, Sylvie SEGRET est LA SEULE FEMME parmi l’exécutif de la Communauté de Communes. Bravo la parité ! Nadia ESSAYAN leur fera la remarque au cours de ses interventions, pas toujours respectueuses à l’égard du président et de ses vice-présidents.
> Salvatore CRINI, conseiller municipal de Vierzon, la copie d’Edouard MARTIN, passant du syndicalisme à la politique, le plus mal élu des vice-présidents, le 4ème, puisqu’il ne comptera que 28 votes, avec 16 blancs, 1 pour Nadia ESSAYAN et 1 pour Jean-Pierre DELOINCE, adjoint au maire de Graçay,
> François DUMON, par ailleurs cumulard en étant également vice-président RÉGIONAL, est élu 5ème vice-président, avec 34 voix, 10 blancs, 1 pour Nadia ESSAYAN et 1 pour Jean-Marc PETIT, maire-adjoint de Nohant-en-Graçay,
> Rached AÏT-SLIMANE, maire-adjoint de Méry-sur-Cher et tout récent ancien président du club de football de l’Eglantine de Vierzon, est élu 6ème vice-président avec 34 voix, 11 blancs et 1 pour Nadia ESSAYAN. Nadia ESSAYAN vote-t-elle pour elle-même ? Nul ne le sait et nul ne peut le savoir mais comme le phénomène va se répéter, elle et son groupe aurait pu suivre le mouvement. Non. Elle ne votera même pas pour elle-même. Ou seule.
> Jean-Claude TOUZELET, le tout juste ancien maire de St-Hilaire-de-Court, est élu 7ème vice-président par 33 votes, 9 blancs, 1 pour Nadia ESSAYAN, 1 pour Laurent GEORGES et 2 pour Alain PAILLERET, maire… de St-Hilaire-de-Court. Comme quoi nul n’est prophète dans son pays.
> Paul PIETU, maire de Thénioux, est élu 8ème vice-président avec 31 voix, 13 blancs, 1 pour Nadia ESSAYAN et 1 pour Jean-Claude TOUZELET,
> Alain LEBRANCHU, maire-adjoint de Saint-Outrille, est élu 9ème vice-président, avec 30 voix, 6 blancs, 6 pour Nadia ESSAYAN (qui s’est présentée), 2 pour Bruno BOURDIN (qui s’est présenté), 1 pour Laurent GEORGES et 1 pour Michel LEGENDRE.
A part le dernier vote, l’absence de choix a rendu ces votes, à bulletins secrets, d’une fadeur triste. Ce que le MoVie n’aurait jamais fait en présentant un candidat.

Les autres votes porteront sur l’élection de trois membres supplémentaires au bureau représentant les trois communes non encore représentées au sein des vice-présidents. Henri LETOURNEAU, maire de Dampierre-en-Graçay, sera élu par 32 voix, avec 10 blancs et les 4 non participations du groupe Nadia ESSAYAN-Jean ROUSSEAU. Vincent FAUCHEUX, maire de St-Georges-sur-la-Prée, sera élu par 30 voix, avec 12 blancs et 4 non participations. Et Jean-Marc PETIT, le seul élu crédité favorable aux idées de gauche version Nadia ESSAYAN sera le troisième, représentant Nohant-en-Graçay, avec 15 voix, 15 blancs et le reste des voix se partageant entre Didier ROUX, habitant de Nohant-en-Graçay non élu au Conseil Communautaire mais présidant en second le club de football de Graçay, Serge PERROCHON, maire de Nohant-en-Graçay, absent ce soir. Et toujours les 4 non participations de Nadia ESSAYAN.

Jean-Claude SANDRIER clôturera ce vote par un discours politique reprenant son dernier livre, voulant peut-être prolonger sa promotion avant les soldes, et se félicitera de l’achat de l’ancien tribunal de Vierzon (à savoir que nous l’avons, contribuables vierzonnais, payé deux fois : au travers de nos impôts nationaux comme tribunal, au travers de nos impôts locaux comme conseil), fustigeant au passage son prédécesseur Max ALBIZZATI, coupable d’avoir logé le Conseil Communautaire dans des “cabanes de chantier” (sic) face à la gare SNCF. Il se félicitera (on est jamais mieux servi que par soi-même) du nouvel office de tourisme (le paquebot dispendieux du centre ville de Vierzon, auteur de lip-dub et vendeur en épicerie), la création de 30 emplois au PATT (pendant la campagne, c’était 75 et en fin de discours, il en sera à 45) et de la difficile entame de la rénovation du B3, classé aux Monuments Historiques par l’ancienne municipalité.

Puis Jean-Claude SANDRIER annoncera l’ordre de route du Conseil Communautaire et ses dates obligatoires :
> Avant fin 2014, les compétences de la Communauté doivent être arrêtées,
> Avant fin 2015, une fiscalité incitative portant sur le traitement des déchets doit avoir été mise en place,
> Avant la mi-2015, les services communaux et communautaires doivent avoir été mutualisés,
> Avant 2017, l’urbanisme doit avoir cessé de relever des communes (ça promet de belles foires d’empoigne !),
> Avant fin 2017, la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry doit avoir disparu… en fusionnant avec une autre. Celle des Rives du Cher et de l’Arnon, si chère au sénateur Rémy POINTEREAU ?
Cela étant, même si je partage et approuve cet échéancier, d’autres élections viendront d’ici là. Et remettrons peut-être en cause les choix politiques d’aujourd’hui.

L’ordre du jour ne présentant plus d’intérêt, je quitte la salle. Bonne journée.