mercredi 30 juillet 2014

CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2014 : le regard du MoVie

Quelle erreur d’être arrivé en retard au dernier conseil municipal avant les congés estivaux : nous (Frédérique GODARD et moi-même) n’avons pu écouter le discours lénifiant du leader maximo Nicolas SANSU, notre maire. Tant pis : il nous faudra nous rabattre sur ses seconds couteaux. A commencer par Philippe FOURNIÉ, l’admirateur du corsaire malouin René DUGUAY-TROUIN (cf. interview du Berry Républicain). Amusant pour un ariégeois.
Et le vice-président régional est parti dans un discours fleuve sur un fait qui tient la France (et Vierzon) en haleine : je suis un socialiste frondeur. Mais pas trop : je tiens à être réélu en 2015, donc à être en tête de liste, surtout si on s’attend à une déculottée (prévisible si l’on en croit les sondages, certaine sans l’alliance des communistes et des écologistes). Plus localement, répondant sans doute à une question ou une interrogation que je n’ai pas entendue, il noie le poisson sur la municipalisation ou plutôt la non-municipalisation des transports urbains. Ah ! Si Régis ROBIN, le pilier local de Lutte Ouvrière, avait été là, il aurait eu droit, comme nous tous, à son homélie anti-socialiste, anti-bourgeois, anti-capiataliste, anti-anti !

lundi 28 juillet 2014

HOMMÂGE A Max ALBIZZATI

Max ALBIZZATI est décédé dans la nuit du 24 au 25 juillet.

Avec sa disparition se tourne une page de la vie politique vierzonnaise. Pas seulement politique, économique aussi. Humaine également.

A l’inverse des éternelles et, pour beaucoup, hypocrites louanges, si habituelles, je ne vais pas dire aujourd’hui qu’il était mon mentor, une source inspiration, un phare dans la nuit. Non. Juste un homme que j’ai rencontré quelquefois, avec lequel je partageais de nombreuses valeurs, plus rarement la manière de les mettre en œuvre. Mais, autres temps, autres mœurs.

En mémoire, j’ai notre dernière discussion, sans doute la plus longue, au cours duquel nous avions discuté de la politique vierzonnaise. Peu. Beaucoup plus de sa foi, de notre foi. Et de son pèlerinage à St-Jacques-de-Compostelle, un pèlerinage que j’avais commencé comme lui mais que j’avais arrêté, faute de temps. Un pèlerinage que je souhaiterai faire un jour d’une seule traite, aller et retour compris, en passant par Vézelay et Le-Puy-en-Velay, avec retour par Limoges. Je penserai à lui à cette occasion, posant moi aussi une ou plusieurs pierres sur l’une des nombreuses croix du chemin.

Max ALBIZZATI est parti écrire une autre page de sa vie ailleurs. Salutations respectueuses.

dimanche 27 juillet 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 25 JUIN 2014 : le regard du MoVie

Rien ne sert de courir : il faut partir à point. Cet adage, cette morale de Jean DE LA FONTAINE pour expliquer mon silence de près d’un mois. Mais quelques “contrariétés” peuvent expliquer ce silence. Sans l’excuser. Je reviendrai ultérieurement sur mes “contrariétés”.
 
Dernier conseil communautaire avant les congés estivaux et déjà beaucoup de vacanciers : 8 pouvoirs, dont celui du leader local du Front National Bruno BOURDIN. Comme d’habitude, nous commençons par les discours liminaires avant de s’attaquer à quelques gros dossiers et de terminer par l’épicerie. Le Président SANDRIER ouvre les hostilités.
Le Président SANDRIER est satisfait. Cela étant, si lui ne l’est pas, qui peut l’être ? Le Président est satisfait de ses résultats mais il regrette la baisse des dotations de l’Etat. Pour ma part, on ne peut pas demander à l’Etat de faire des économies, donc de nous faire payer moins d’impôts afin de faire repartir la croissance, et ne pas demander aux collectivités locales de ne pas en faire. Pour beaucoup, gauche et droite confondues, ce n’est pas de la faute des collectivités locales. Sauf que ceux qui nous dirigent aujourd’hui géraient des collectivités locales avant. Donc savent de quoi ils parlent quand ils demandent aux collectivités locales de faire des économies. Et de les y contraindre en baissant les dotations de l’Etat. Baisse que tous les candidats savaient certaine avant les dernières élections parce qu’elles étaient déjà annoncées et même lancées. Alors, que nos élus arrêtent leurs hypocrisies : les baisses, ils les connaissaient. Et savent qu’elles vont se poursuivre.