dimanche 11 décembre 2016

RECETTE DE CUISINE

Elle nous manquait ! La ville entière l’attendait comme les enfants attendent le Père Noël ! Le maire de Vierzon va mener une étude sur le centre-ville... Il en manquait une pour compléter la bibliothèque des projets sans suite. Après la SEM-TERRITORIA et son budget dispendieux, voici la Caisse des Dépôts, l’Etat, qui va jouer l’étudiant et le promoteur. Avec l’accord du maire, trop heureux que cela ne lui coûte rien. Enfin, que cela ne lui coûte pas encore puisque Vierzon devient un sujet d’étude, un cobaye de laboratoire (NDLA : dispositif des “villes laboratoires” avec Cahors, Nevers, Flers...). D’autant qu’une réforme favorable aux plus défavorisés d’entre nous va coûter aux finances de la Ville de Vierzon 400 000 €. Le maire qu’il est est, dit-il, heureux pour ces concitoyens (NDLA : il le dit mais le pense-t-il ?) mais le maire qu’il est est, dit-il aussi, dépité comme gestionnaire (NDLA : “Adieu veau, vache, cochon, couvée, ...). Il va falloir se serrer la ceinture mais c’est de la faute de l’Etat. Mais si cette opération fonctionne en n’accouchant pas, pour une fois, d’une souris, à qui en reviendra le mérite ? A l’Etat ou à la Ville ?
 
Ce qui est certain, c’est que la Municipalité, quelle qu’elle soit, ne peut rester inactive après 18 ans d’immobilisme et un premier mandat inutile. Que l’Etat vienne à la rescousse est bon. Mais je ne peux penser, à chaque fois que j’entends le mot “étude”, à la remarque de Georges CLEMENCEAU sur un synonyme politique de ce mot : “Quand on veut enterrer une décision, on crée une commission”. Aujourd’hui, on fait une étude, on crée la commission et on enterre l’idée dans la bibliothèque des projets sans suite.

samedi 24 septembre 2016

UNE PRISON POUR VIERZON ?

Au départ, le projet était bon. Non pas parce qu’il figurait sur les programmes électoraux de l’équipe de Joël HALLIER, à laquelle j’appartenais, et des communistes, pour les élections municipales de 2008, combattu par l’extrême gauche et les rousseauistes, partisans, au mieux, de l’immobilisme, au pire, du déclin. Le projet était bon parce qu’il est gage de développement économique, donc d’emplois.

Mais l’idée ne suffit pas : il faut aussi la mise en oeuvre. Toujours le même couple pour la réalisation d’une oeuvre, d’un chef d’oeuvre : la matière et la main, le projet et l’artiste. Et là, force est de reconnaître que l’artiste n’y est pas.
 

Le projet était simple : la création d’une zone d’activités économiques sur la rocade nord de Vierzon, en proximité de l’embranchement des autoroutes. En terme d’implantation d’entreprises et de création d’emplois, c’est une évidence de constater que l’équipe actuelle a fait chou blanc. Un hôtel, au détriment des autres, un restaurant, une pépinière d’entreprises déplacée du centre ville, ... Des projets, abondamment contés dans les journaux de propagande municipale et communautaire... Vite oubliés. Des idées d’un autre âge, comme le relai routier pour chauffeurs polonais et péripatéticiennes ukraino-congolaises (N.D.L.A. : un peu de causticité, histoire de motiver nos équipes en charge du développement économique de notre ville) dont le résultat sera de créer une troisième ou une quatrième aire pour les gens du voyage. Et maintenant un autre projet, pas meilleur que les autres et qui risque de les rejoindre dans le panier de l’oubli : la création d’un centre de repos pour cadres stressés. Pourquoi pas ? En souhaitant que ce ne soit pas encore une illusion... Alors je veux apporter ma pierre à l’édifice des idées, sachant que je ne peux la porter moi-même, n’étant pas élu : créer une prison.
 

L’idée de créer une prison à Vierzon ne remet pas en cause ce que j’ai déjà écrit sur le sujet, notamment mon article intitulé “Prison ?” du 7 août 2013. Mon idée est ici purement économique : notre Garde des Sceaux (N.D.L.A. : aussi des sots...) Jean-Jacques URVOAS promet la création de 10 à 16 000 cellules en France dans la décennie à venir. Donc de nouvelles prisons. Alors, pourquoi pas à Vierzon ? Une prison, surtout si elle est de taille importante, créerait des emplois, directs et indirects. Il suffit juste que notre député-maire sache le demander. A lui de jouer.

dimanche 11 septembre 2016

MAUVAISES HERBES...

De-ci, de-là, on peut lire sur la presse ou des blogs locaux et entendre dans des réunions de quartier où dans nos Cafés du Commerce comme quoi les rues de Vierzon sont sales, que les mauvaises herbes poussent partout, qu’évidemment que “c’est plus c’que c’était” et “qu’c’était mieux avant”. C’est vrai. Avant, il y avait de l’emploi et un avenir, aujourd’hui, après mais plus de 30 ans de communisme en deux actes et pas loin de 20 ans de socialo-opportunisme, l’un est un espoir de plus en plus lointain et l’autre une réalité de plus en plus terne. Quoi qu’il en soit, mon propos de ce jour porte surtout sur la propreté de notre ville.

lundi 30 mai 2016

LA CULTURE EST UN CHOIX

C’est rare et ça mérite d’être noté : le maire de Vierzon, Nicolas SANSU, pour une fois, assène une vérité, évitant le mensonge ou le faux-fuyant. “La culture est un choix”. “C’est (aussi) un coût”. Trois millions d’€uros. Dit autrement : 2 045 SMIC mensuels ou un an de travail pour 170 personnes payées au SMIC. Il est évident que la culture est un choix. Un choix que je ne ferais pas si j’étais à sa place. Surtout qu’il est faux par omission. Volontaire.
 
Elu, je connaissais bien le problème : vous achetez des spectacles (Yannick NOAH, SANSEVERINO, la Compagnie Cécilia CHEVASSUS, ...) et vous le revendez (NDLA : ou pas, dans le cas des Estivales du Canal) à des spectateurs. Malheureusement pas au prix réel, déjà parce que, souvent, le prix d’un spectacle est à peine payé la moitié de ce qu’il coûte réellement si vous prenez son prix et que vous le divisez par le nombre de places de la salle de spectacle choisie, sous réserve qu’elle soit complète et que toutes les places soient payées, non offertes ou de droit autocratique pour certains. Mais aussi parce que ce prix ignore les coûts inhérents à son infrastructure : les salaires et cotisations sociales et patronales des permanents et intermittents, les coûts énergétiques, d’entretien et d’amortissement du lieu de réception. Ces derniers, par un jeu d’artifices comptables parfaitement connu et maitrisé par le maire (il n’a pas fait d’études pour rien, tout de même), sont ventilés sur d’autres postes et budgets. Mais il les connait parfaitement.
 
La culture est un choix. Si j’avais été élu, je l’aurais également fait mais pas dans cette proportion. La baisse des dotations d’Etat et un souci d’une meilleure gestion de nos instances publiques ne nous permettent pas de telles dépenses. Si j’avais été élu maire, j’aurais privilégié l’emploi, l’environnement et l’urbanisme, la voirie notamment, au travers de la Communauté de Communes. La culture est un choix mais est-ce une priorité ? Non.

dimanche 29 mai 2016

SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE À VIERZON : PLAISANTERIE OU INSULTE ?

Il est des moments où le maire de Vierzon et son équipe, plutôt que de faire peu feraient mieux de ne faire rien.
 
Cette semaine commence “la semaine du développement durable”. Louable idée, d’autant que notre planète se réchauffe, que notre avenir est compromis (je vais éviter d’étayer mes propos puisque les preuves, peu, voire pas contestées, sauf par ceux pour lesquels l’écologie est contraire à leurs intérêts, pullulent sur internet, dans les livres et mêmes les journaux) et que la grande majorité, élus en tête, s’en moque comme de sa première paire de chaussettes. Paix à son âme (NDLA : la première paire de chaussettes...). Nicolas SANSU, maire élu et député nommé par ce P.S. qu’il honnit tant aujourd’hui, a décidé d’y participer. Que l’on soit clair : pas pour ses idées écologistes, aussi nombreuses dans sa tête qu’un soupçon d’intelligence dans la tête d’un casseur, mais pour satisfaire les rares membres et sympathisants d’Europe Ecologie encore existants à Vierzon. Mais la participation de la ville est, pour citer Jean-Marc AYRAULT, “minable”... Sa déléguée, Djamila KAOUES, même pas maire-adjointe, à l’environnement, aux espaces verts et au développement durable tiendra un stand itinérant portant sur le tri et le recyclage des déchets... Par contre, pour une politique plus audacieuse, comme l’isolation des bâtiments municipaux, avec l’objectif de devenir à énergie positive, la gestion de l’éclairage public ou le respect, enfin, de la charte de l’arbre, circulez, y’a rien à voir ! Quelle plaisanterie ! C’est presque de l’insulte !

samedi 28 mai 2016

ANCIEN GIFI : ACTE FINAL ? ENFIN ?

L’acte est présenté à tous. La presse et internet en parlaient depuis quelques temps, il va devenir réalité comme il se doit au cours d’un conseil municipal : la Ville de Vierzon achète l’ancien Gifi et les bâtiments adjacents pour, enfin, réaliser ce qu’il convenait de faire, soit créer une vraie artère reliant la Mairie aux places principales de la ville, désengorger la rue Armand Brunet et réaliser enfin un vrai lieu de vie central. L’opposition de centre-gauche, évidemment, s’en offusque, principalement parce le maire ne lui a pas présenté le projet avant, en commission d’urbanisme, commission que je connais bien pour y avoir participé quand j’étais élu, commission aussi occulte (pas de public, pas de presse) qu’inutile (le Conseil Municipal décide, avec ou sans accord de la commission). Peut-être aussi parce que son leader, Jean ROUSSEAU, maire pendant 18 ans, n’avait rien fait en matière d’urbanisme, à l’exception de quelques trottoirs. Peut-être parce qu’elle n’a pas pu mettre en avant des intérêts particuliers face à ceux du maire mais l’on va me dire mauvaise langue. A voir. Ce qui est certain est que les bâtiments voisins qui resteront debout après les travaux verront leur valeur augmenter par la suite. Cherchez les bénéficiaires... Mais peu importe : cet acte est nécessaire.
 

Merci au BR pour cet emprunt
Il n’empêche que ce que le maire va en faire est également important. J’aimais l’idée d’une place autour de laquelle les voitures tourneront en sens unique. La conservera-t-il pour agrandir la place ? Ou fera-t-il de la nouvelle place un vaste parvis ? A voir. Creusera-t-il un parking souterrain, au risque de paralyser la ville pendant le temps des travaux parce que je ne doute pas que l’on va trouver dessous quelques squelettes, tessons de poterie ou autres vestiges, mais utile au développement futur des commerces et de la vie du centre-ville ? A écouter.
Bien entendu, quels que soient les choix pris, ils seront plus ou moins coûteux. Un partenariat public-privé sera-t-il envisagé, surtout dans le cas d’un parking souterrain ? A voir.
 

Des questions, il y en a et en aura encore mais l’acte est bon. Voire très bon. Enfin.
 

Il en est de même pour le projet du Canal de Berry à vélo, un projet que je défends depuis plus de vingt ans. Enfin. Mais il serait temps que le projet devienne réalité. On a que trop tardé.

samedi 30 avril 2016

NUIT PSCHITT...

Au départ, l’idée était bonne. Pour une fois, les personnes qui se réunissaient dans la rue, sur une place, le faisaient pour parler de leurs vies, pour échanger des idées. Une nouvelle forme de l’Agora des grecs de l’Antiquité. Malheureusement, les “casseurs”, autoproclamés “artistes” ou “anarchistes” alors qu’ils ne se soucient que de détruire, à commencer par eux-mêmes, se sont vite invités à ces réunions informelles. Puis le Parti Communiste, le Parti de Gauche, le Nouveau Parti Anticapitaliste, la C.G.T. et toute la nomenklatura de ces organisations, à la recherche d’un nouveau souffle et surtout de nouveaux revenus, se sont invités, puis se sont imposés sur l’Aréopage de ce mouvement informe, sans structure et sans pensée unique, à l’origine. Vierzon n’a pas échappé au mouvement puisque, selon la presse, une soixantaine de personne s’est rassemblée, debout mais pas toute la nuit, sur le parvis de la cathédrale industrielle vierzonnaise, l’endroit le plus honni de son vivant et le plus regretté depuis sa mort, le bâtiment B3 de l’ancienne Case ou Société Française pour les plus anciens (c’est curieux cette habitude française, voire humaine, de mettre aux nues longtemps après leur disparition les personnes et les idées, quelquefois les lieux, qui étaient refusées de leur vivant ; une forme d’idéalisation post-mortem, peut-être...). Pourquoi faire ? Parler ? Echanger ? Ecouter les tribuns des partis récupérateurs ? Les “organisateurs” de cette manifestation ont même été jusqu’à refuser à l’auteur de Vierzonitude de parler de leur récupération s’il n’y venait pas lui-même. Au moins est-il invité. Ou plutôt convoqué... Pour ma part, je n’étais ni l’un, ni l’autre. Mais un démocrate n’est pas le bienvenu. A mon avis, un républicain, un nationaliste, un socialiste, voire même un citoyen non plus. Nuit Debout, à Vierzon ou ailleurs ? Une nuit qui fait, pour plagier Jacques CHIRAC, pschitt