dimanche 25 janvier 2015

TU SAIS QUE T’ES DE VIERZON SI T’ES PAS UN MOUTON

Il y a quelques semaines, une page est apparue sur Facebook, visiblement en réaction à une autre, portant ce titre sibyllin. J’y ai adhéré, même si je ne partage pas tous les échanges intervenant sur cette dernière. Mais c’est la démocratie.
 
Sur le titre, tout d’abord : “Tu sais que t’es de Vierzon si t’es pas un mouton”. Au regard des dernières élections, que dis-je ?, au regard de TOUTES les élections vierzonnaises, ce serait plutôt l’inverse : on n’est pas d’accord avec Jean ROUSSEAU mais on vote encore pour lui, on n’est pas d’accord avec Nicolas SANSU mais on vote encore pour lui. En fait, on n’est jamais d’accord avec le pouvoir en place ou avec ses alliés (technique commerciale : pour contrôler sa concurrence, organisons-là) mais, au final, on vote pour lui. Les clairvoyants resteront sur le bord de la route, d’autant que l’on y aidera en jetant dans la mêlée d’éternels opposants comme le F.N. et l’extrême gauche. Et je ne parle pas des révoltés du vote blanc et des abstentionnistes, par paresse, par désabusement ou par indifférence : ils ne votent pas, ILS NE COMPTENT PAS (je vous rappelle que Nicolas SANSU a été nommé député par 14 voix sur 100, si l’on fait le compte).
 

mercredi 7 janvier 2015

JE SUIS CHARLIE

Il est des traditions qu’il convient de garder, même si j’aime à les bousculer. Les voeux en sont une. Du 1er au 31, toute une série va suivre en rafale, venant du député, du maire, du sénateur, du... en fait de l’intégralité du millefeuille, fonctionnaires encadrés et encadrants compris. Les groupes d’opposition, du leurre au réel, vont s’y livrer également et tout le monde pourra dire et entendre les mêmes banalités, manger des galettes, frangipanes ou non, de premier prix, boire des jus de fruits éventés ou du vin trois étoiles. Quels plaisirs !

 
Le MoVie avait décidé de ne pas se livrer à cette débauche de bons sentiments sirupeux et, la plupart du temps, pas pensés par ceux qui les disent et pas crus ceux qui les entendent. Plus exactement, je devrai parler à la première personne du singulier. Quand je dis quelque chose à quelqu’un, je le pense. Dans le cas contraire, si je ne le pense pas... je le dis quand même par politesse ! Bref, je suis comme tous ces élus, même sans l’être, mais si je peux éviter de me livrer à cette opération convenue, je le fais. Je connais quelques conseillers en communication qui vont pousser des cris d’indignation. Cela étant, mes réticences ne doivent pas m’empêcher de vous adresser, chers lecteurs, un article de voeux. J’en étais arrivé à cette conclusion quand est arrivé... l’impensable ! Des abrutis ont tiré sur des dessinateurs, sur des critiques, sur des preuves de la démocratie. Et quand j’écris “des abrutis”...