lundi 29 septembre 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 25 SEPTEMBRE 2014 : le regard du MoVie

Un conseil communautaire de rentrée décentralisé, voire délocalisé : de Vierzon, il va à Genouilly. Mais le charme bucolique du village n’a pas séduit tous les élus : sur un total de 46, seuls 30 ont daigné venir. A peine plus de 6 sur 10, c’est vous dire le mépris que certains ont de l’investissement public. Plus fort encore : 13 avaient donné un pouvoir, 3 manquaient à l’appel. Encore plus fort : les élus socialistes étaient absents.... Déjà qu’ils ne sont pas nombreux.
L’opposition n’échappe pas à ce constat, avec un taux encore plus mauvais : sur les élus rousseauïstes, seuls leur leader Jean ROUSSEAU et sa colistière Marie-Claude GRISON étaient là ; sur les élus du F.N., seul Bruno BOURDIN était présent.
 
La séance s’ouvre par une minute de silence en hommage à Max ALBIZZATI.

lundi 22 septembre 2014

L'ART ET LA MANIERE DE SE FAIRE DES NOEUDS AU CERVEAU : LE CAS LECLERC

Parmi les comités Théodule de France, il en existe un qui soulève sans cesse des questions quand il prend des décisions : le Comité Départementale d’Equipement Commercial. Dernier dossier en date : la création de 4 600 m2 de commerces en plus aux côtés de l’hypermarché LECLERC. Evidemment, pour ses détracteurs, cette décision va accroitre la disparition des commerces du centre-ville... Pour ma part, je pense qu’il n’en sera rien. Si j’avais été élu, j’aurai voté POUR cette décision.
 
Pourquoi ? Quand j’entends que les hypermarchés, les supermarchés et les zones commerciales font mourir les petits commerces, c’est faux. Toutes les études sur le sujet le prouvent. Par contre, qu’il accélère la disparition des commerces moribonds, financièrement et surtout commercialement, c’est vrai.
On n’achète pas des marchandises en grande surface comme on le fait en centre-ville. Si l’on se réfère à l’histoire du commerce, les grandes surfaces sont apparues en France dans les années 60 et n’ont eu de cesse de se développer depuis. Leurs forces ? Le choix, les prix et la capacité de se garer. Les petits commerces peuvent offrir du choix mais faut-il qu’ils le veuillent, qu’ils le puissent (question de place, de présentation). Ils peuvent aussi offrir du prix, souvent en acceptant de se fédérer (cas des franchises). Pour que les clients puissent se garer, c’est autre chose. Avec la meilleure volonté du monde, je doute que la municipalité, quelle que soit sa couleur, puisse offrir, surtout gratuitement, la même surface. Mais cela est-il souhaitable ? Ce qui n’empêche que les choix urbanistiques du maire pèseront beaucoup sur le commerce de centre-ville. Mais son action n’en reste pas là : il peut aider, favoriser les regroupements de commerçants. C’est sans doute l’idée de la SEM TERRITORIA mais elle n’a réussit qu’à créer qu’une nouvelle association de commerçants. Le fond est bon, pas la forme. Et, si j’en crois sa présidente (référence : réunion du 4 juin 2014), s’ils n’étaient que trois à leur dernière réunion, c’est bien qu’ils sont passés à côté de leur objectif. Le choix... Ici encore, d’une certaine façon, le maire peut aider. Via la SEM TERRITORIA ou autre chose, même si je pense que la mairie aurait pu se passer de cet acteur. Question de volonté.
Mais les grandes surfaces n’offrent pas que cela : elles offrent aussi de la formation à leurs salariés et une puissance de communication. D’autant plus forte qu’elle est récurrente, ancienne et sans cesse renouvelée. Les petits commerçants le peuvent-ils ? Oui. Sans doute pas seuls. Ici encore, le maire peut faire quelque chose. Et pas uniquement les réunir autour d’un pot, leur promettre monts et merveilles et prendre leurs voix. Ce que je n’ai pas su faire. Sauf que moi je ne promets que ce que je tiendrai. Question d’éducation.
 
Maintenant, faut-il opposer les grandes surfaces aux petits commerces ? Non. Ce sont des formes de commerce complémentaires. Les grandes surfaces ont aussi été attaquées par le passé sur deux de leurs principaux avantages : le prix et la possibilité de se garer. Au détriment du choix et du service. Ce fut l’arrivée des LIDL, DIA, ... Mais aujourd’hui, tout le monde à trouvé sa place.
Un nouvel acteur monte en puissance : internet. On trouve tout par internet, à tous les prix et avec tous les services. Et ici, grandes surfaces et petits commerces le craignent. Les premières ont déjà commencé à répliquer avec leurs sites internet de commande en ligne, certaines avec livraison, la plupart avec un “drive” : vous commandez par internet et venez récupérer et régler votre commande, si ce n’est pas déjà fait, à une heure donnée que vous choisissez vous-même.
Les petits commerces ne peuvent-ils pas le faire ? Si. Certains le font. Pas forcément à Vierzon mais cela se fait au Puy-en-Velay.
 
L’extension de l’offre commerciale LECLERC est une bonne chose et participera à la redynamisation de Vierzon. Les seuls qui peuvent le redouter sont l’Orée de Sologne et les grandes surfaces et zones commerciales de Bourges, Orléans ou Châteauroux. Et elle créera des emplois. Voilà pourquoi j’aurai voté POUR.
 
Cependant, je m’étonne de la position de François DUMON : comment voter POUR le LECLERC et voter CONTRE l’Orée de Sologne il y a à peine un an. Pour le moins, il y a là un manque de cohérence que, si j’avais été élu, je lui aurai demandé d’expliquer. Mais quelqu’un le fera peut-être lors du prochain conseil municipal et ou du prochain conseil communautaire ? Qui vivra verra.

dimanche 7 septembre 2014

VIERZON N'EST PAS CHICAGO ?

Vierzon, ce n’est quand même pas Chicago ou La Courneuve !”. Qu’est-ce que j’ai pu l’entendre pendant la dernière campagne des municipales, quand j’étais le seul à demander un système de vidéoprotection active. Pour être honnête, je l’ai surtout entendu parmi les votants dits “de gauche” (à Vierzon, la majorité : 3 listes sur 5, avec Nicolas SANSU, Jean ROUSSEAU et Régis ROBIN). Et aujourd’hui, tout le monde reprend l’idée. Même le maire, pourtant si opposé à cette méthode qui a fait ses preuves. Cela étant, il parle juste de mettre une ou deux caméras passives sur la ville : une dans la rue du Maréchal Joffre, histoire de faire taire les commerçants, du moins ceux qui sont encore là, et une autre au Forum, histoire de rassurer les vierzonnais. Des hochets.
 
Vierzon n’est ni Chicago, ni La Courneuve. Ce n’est pas non plus Marseille. Mais ce n’est tout de même pas une raison pour ne rien faire. Ce qui se passe aujourd’hui. Mais ça ne date pas d’hier. J’en veux pour preuve un fait personnel : l’agression de mon beau-fils (13 ans alors) et de sa petite amie du moment il y a deux ans, avec coups, blessures et vol de portable. Une plainte a été déposée, l’auteure a été arrêtée, d’abord par les parents des deux enfants, puis par la police, les complices identifiés, du moins en partie, et puis... rien ! Ce doit être une habitude...
 
Cette fois-ci, nous ne sommes plus dans les cambriolages, toujours aussi fréquents à Vierzon même si la presse n’en parle pas (la meilleure source : les assureurs de la ville), plus dans les agressions : nous sommes dans les affrontements ! Ici entre des membres de la “communauté des gens du voyage” (en français, donc sans langue de bois : Roms, Yéniches, Manouches, Gitans, ...) sédentarisés et des martiniquais nouvellement vierzonnais. A ce que j’ai appris, un peu par la presse, beaucoup par des témoins : des échanges d’insultes, puis de coups, jusqu’à la sortie d’armes blanches. L’action se poursuivra jeudi soir (le 4), avec une jeune rom blessée d’un coup de serpette. A part ça, tout va bien à Vierzon...
 
“Tout va bien, je vais bien” dois chanter Nicolas SANSU. Histoire de se convaincre. Histoire de nous convaincre. Il faut dire qu’il agit (si, si : ne souriez pas, Nicolas SANSU agit pour la sécurité des vierzonnais comme François HOLLANDE agit contre le chômage, avec le même succès). Son action ? Ses actions ? Quatre : envisager de poser des caméras passives à Vierzon (j’ai écrit envisager : rien n’est décidé, tout juste pensé...), faire une pétition pour demander des policiers (il serait l’auteur de la fameuse pétition qui circule chez quelques commerçants), se faire détacher, pour quelques jours, quelques policiers supplémentaires du commissariat de Bourges et écrire au Ministre de l’Intérieur. Il y a des moments, je me pose la question si Nicolas SANSU ne prend pas les vierzonnais pour des cons. Déjà parce qu’il est le premier officier de police judiciaire de la commune. Ensuite parce qu’il peut mettre en place un système de vidéoprotection active (des caméras qui ne se contentent pas d’enregistrer, des caméras avec un homme qui regarde, donne l’alerte aux services de sécurité et qui peut intervenir vocalement ; ce que je veux, ce n’est pas seulement que l’on retrouve l’agresseur, ce que je veux, c’est que l’on empêche l’agression). Enfin parce qu’il dirige la police municipale, reléguée aujourd’hui à la distribution des PV. Maintenant, on peut réclamer une “fête du vivre ensemble”... Cela ne rassura personne mais ça fera bien dans les médias.
 
Vierzon n’est pas Chicago, La Courneuve ou Marseille mais il peut le devenir si le maire ne fait rien. Alors, Nicolas, même si je n’ai jamais voté pour toi, te reprochant ton manque de démocratie, inhérent à ta formation politique, comme je n’ai jamais voté pour François HOLLANDE, il importe que tu réussisses enfin quelque chose : comme tu as manqué l’emploi, essaie la sécurité. Parce qu’autrement, en 2020, le maire, ce ne sera plus toi, pas moi mais Bruno BOURDIN, chef de file du F.N.