Elle nous manquait ! La
ville entière l’attendait comme les enfants attendent le Père Noël ! Le
maire de Vierzon va mener une étude sur le centre-ville... Il en manquait une
pour compléter la bibliothèque des projets sans suite. Après la SEM-TERRITORIA
et son budget dispendieux, voici la Caisse des Dépôts, l’Etat, qui va jouer l’étudiant
et le promoteur. Avec l’accord du maire, trop heureux que cela ne lui coûte
rien. Enfin, que cela ne lui coûte pas encore puisque Vierzon devient un
sujet d’étude, un cobaye de laboratoire
(NDLA : dispositif des “villes laboratoires” avec Cahors, Nevers, Flers...).
D’autant qu’une réforme favorable aux plus défavorisés d’entre nous va coûter
aux finances de la Ville de Vierzon 400 000 €. Le maire qu’il est est,
dit-il, heureux pour ces concitoyens (NDLA : il le dit mais le pense-t-il ?)
mais le maire qu’il est est, dit-il aussi, dépité comme gestionnaire (NDLA :
“Adieu veau, vache, cochon, couvée, ...). Il va falloir se serrer la ceinture
mais c’est de la faute de l’Etat. Mais si cette opération fonctionne en n’accouchant
pas, pour une fois, d’une souris, à qui en reviendra le mérite ? A l’Etat
ou à la Ville ?
Ce qui est certain, c’est que la
Municipalité, quelle qu’elle soit, ne peut rester inactive après 18 ans d’immobilisme
et un premier mandat inutile. Que l’Etat vienne à la rescousse est bon. Mais je
ne peux penser, à chaque fois que j’entends le mot “étude”, à la remarque de
Georges CLEMENCEAU sur un synonyme politique de ce mot : “Quand on veut
enterrer une décision, on crée une commission”. Aujourd’hui, on fait une étude,
on crée la commission et on enterre l’idée dans la bibliothèque des projets
sans suite.
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