Bon, ce n’est pas tous les jours que l’on vit une
première. Pour moi, c’était le lundi 13 janvier 2014 : je passais à la
télévision. Autant vous dire que je n’en menais pas large, n’ayant pas
l’habitude d’un tel exercice.
Au tout départ, un appel téléphonique du bureau
berruyer de France 3 vendredi 10, un rendez-vous pour le lundi 14 et 3
personnes viennent me rencontrer sur mon lieu de travail, le local de campagne
n’étant pas encore prêt et le temps extérieur ne permettant pas l’exercice. Il
s’ensuit un échange hors caméra d’une trentaine de minutes entre le journaliste
et caméraman, la journaliste et maîtresse du micro et une stagiaire en
recherche d’orientation. Puis, ils me demandent de refaire l’opération mais en
plus court (difficile pour moi), sachant qu’ils n’en conserveront que moins de
30 secondes. Fin du tournage.
Retransmission le soir même sur France 3 Berry (centre.france3.fr/emissions/jt-local-1920-berry
du 13 janvier 2014). Le candidat-maire ouvre le reportage, dans son bureau
municipal, avec un petit jeu de mot en illustration de bas d’écran (“sens
unique”) : il est satisfait de lui (on est jamais mieux servi que
par soi-même) et il reprend les mêmes pour recommencer. Au passage, le
secret de Polichinelle consistant à savoir si le P.S. repartait ou non avec le
P.C. est définitivement tombé aux oubliettes : il repart. Aucun membre du
Parti Socialiste n’était présent pour le dire ou faire illusion ?
Inutile : ils étaient tous à la machine à café ou à l’entretien du
paillasson.
Le reportage se poursuit avec l’interview de Nadia ESSAYAN,
dûment chaperonnée
par Jean ROUSSEAU, criant son ouverture… à gauche ! Elle a même proposé au Parti Socialiste local
une alliance dès le premier tour, avec l’un de ses membres comme tête de
liste !
Puis vient ma pomme. Sans cravate mais avec des
idées, des arguments et des réponses à des objections. En vingt secondes, pas
facile.
Vivement mars 2014.
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