dimanche 27 juillet 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 25 JUIN 2014 : le regard du MoVie

Rien ne sert de courir : il faut partir à point. Cet adage, cette morale de Jean DE LA FONTAINE pour expliquer mon silence de près d’un mois. Mais quelques “contrariétés” peuvent expliquer ce silence. Sans l’excuser. Je reviendrai ultérieurement sur mes “contrariétés”.
 
Dernier conseil communautaire avant les congés estivaux et déjà beaucoup de vacanciers : 8 pouvoirs, dont celui du leader local du Front National Bruno BOURDIN. Comme d’habitude, nous commençons par les discours liminaires avant de s’attaquer à quelques gros dossiers et de terminer par l’épicerie. Le Président SANDRIER ouvre les hostilités.
Le Président SANDRIER est satisfait. Cela étant, si lui ne l’est pas, qui peut l’être ? Le Président est satisfait de ses résultats mais il regrette la baisse des dotations de l’Etat. Pour ma part, on ne peut pas demander à l’Etat de faire des économies, donc de nous faire payer moins d’impôts afin de faire repartir la croissance, et ne pas demander aux collectivités locales de ne pas en faire. Pour beaucoup, gauche et droite confondues, ce n’est pas de la faute des collectivités locales. Sauf que ceux qui nous dirigent aujourd’hui géraient des collectivités locales avant. Donc savent de quoi ils parlent quand ils demandent aux collectivités locales de faire des économies. Et de les y contraindre en baissant les dotations de l’Etat. Baisse que tous les candidats savaient certaine avant les dernières élections parce qu’elles étaient déjà annoncées et même lancées. Alors, que nos élus arrêtent leurs hypocrisies : les baisses, ils les connaissaient. Et savent qu’elles vont se poursuivre.

S’il regrette cette baisse, le Président SANDRIER rassure cependant le Peuple, absent ce soir. Comme tout le temps. “Il n’y a aucun risque pour les investissements”. Je ne sais pas si le Peuple doit être rassuré : l’aire des péripatéticiennes ukrainiennes et camerounaises, excusez-moi : la plateforme d’accueil des poids-lourds, avec son lot de bétonnage de la forêt, pourra se faire, avec l’aval des écologistes locaux en prime. Enfin, des écologistes bo-bo. Cette idée, bonne il y a 20 ou 25 ans, d’ailleurs émise localement par feu Max ALBIZZATI est aujourd’hui obsolète, pour ne pas dire stupide. Tant d’argent pour si peu d’emplois. Enfin, si elle ne sert pas aux camions, elle pourra toujours servir aux gens du voyage...
 
L’opposition de centre gauche, menée par Nadia ESSAYAN (je vous rappelle qu’elle n’est ni de droite, ni du centre : elle l’a dit et écrit avant, pendant et après la campagne), signe une grande victoire. Elle a été entendue : un chevalet nominatif a été posé devant chacun. Que voulez-vous ? On a les victoires de ses ambitions... Et Nadia ESSAYAN reprend... et s’attaque au Front National, appelant à un front républicain. Une nouvelle fois, je suis atterré : ce discours est le même depuis plus de 30 ans et n’a jamais réussit. Il en devient même exaspérant : que l’on ne me dise pas que les quelques
20 ou 25% de vierzonnais qui votent désormais pour le Front National sont tous des nazis et des fascistes ! Cette erreur ne fait que le servir et servir ses idées : le Front National pose les bonnes questions mais apportent les mauvaises réponses. Ce sont ces dernières qu’il faut combattre. Mais surtout pas avec un front républicain. Si elle faisait preuve de plus de réflexion et écoutait son mentor Jean ROUSSEAU, elle devrait s’inspirer de la politique d’alliance du P.S. et du P.C.F. décidée par feu François MITTERAND : de ce parti peu démocrate, le Parti Communiste Français, inféodé à l’U.R.S.S., premier parti de France dans les années 50 et 60, il en a fait un petit parti de notables bourgeois, tendance bo-bo. Même leur leader Jean-Luc MELENCHON, aspirant aujourd’hui à “bailler aux corneilles” le dit !
 
Après ce “brillant échange” aussi soporifique qu’inutile, les débats commencent et signent une grande unanimité. Il faut dire que l’opposition rousseauïste n’a pas demandé de vote à bulletin secret au résultat connu de tous : on gagne du temps. Un seul fait notable propre à réveiller tout le monde : la question de l’élu graçayais Jean-Pierre DELOINCE sur le groupement de commandes entre la Ville de Vierzon, la communauté de communes et le C.C.A.S. : peut-on l’étendre ? Question perspicace que le Président SANDRIER et le maire de Vierzon traitent comme quantité négligeable, renvoyant M. DELOINCE dans ses 22 : on verra plus tard, question de procédure. Circulez ! Y’a rien à voir. Dommage. Et incorrect.

Viennent ensuite les votes des comptes administratifs, avec une position des rousseauïstes qui en dit long sur leur appartenance politique : “Nous n’étions pas élus auparavant, aussi nous abstiendrons-nous”. C’est Frédéric MORILLON et Jean-Luc VALLET qui doivent être contents. Le Front National rejoint les rousseauïstes.

Puis vient une information connue de tous : les entreprises MARTINEAU SERVICES et NATIONAL PALACE ne viendront pas s’installer sur le Parc Technoloqique Sologne. Nouvelle abstention des rousseauïstes et du F.N. Pourquoi ?

Les votes de l’épicerie s’annonçant et voulant éviter les congratulations de fin de cession, je quitte la salle. Suite des tribulations vierzonnaises dans les prochains épisodes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire