Rien ne sert de courir : il
faut partir à point. Cet adage, cette morale de Jean DE LA FONTAINE pour
expliquer mon silence de près d’un mois. Mais quelques “contrariétés” peuvent
expliquer ce silence. Sans l’excuser. Je reviendrai ultérieurement sur mes
“contrariétés”.
Dernier conseil communautaire
avant les congés estivaux et déjà beaucoup de vacanciers : 8 pouvoirs,
dont celui du leader local du Front National Bruno BOURDIN. Comme d’habitude, nous
commençons par les discours liminaires avant de s’attaquer à quelques gros
dossiers et de terminer par l’épicerie. Le Président SANDRIER ouvre les
hostilités.
Le Président SANDRIER est satisfait. Cela étant, si lui ne l’est
pas, qui peut l’être ? Le Président est satisfait de ses résultats mais il
regrette la baisse des dotations de l’Etat. Pour ma part, on ne peut pas
demander à l’Etat de faire des économies, donc de nous faire payer moins
d’impôts afin de faire repartir la croissance, et ne pas demander aux
collectivités locales de ne pas en faire. Pour beaucoup, gauche et droite
confondues, ce n’est pas de la faute des collectivités locales. Sauf que ceux
qui nous dirigent aujourd’hui géraient des collectivités locales avant. Donc
savent de quoi ils parlent quand ils demandent aux collectivités locales de
faire des économies. Et de les y contraindre en baissant les dotations de
l’Etat. Baisse que tous les candidats savaient certaine avant les dernières
élections parce qu’elles étaient déjà annoncées et même lancées. Alors, que nos
élus arrêtent leurs hypocrisies : les baisses, ils les connaissaient. Et
savent qu’elles vont se poursuivre.
S’il regrette cette baisse, le
Président SANDRIER rassure cependant le Peuple, absent ce soir. Comme tout le
temps. “Il n’y a aucun risque pour les investissements”. Je ne sais pas si le
Peuple doit être rassuré : l’aire des péripatéticiennes ukrainiennes et
camerounaises, excusez-moi : la plateforme d’accueil des poids-lourds,
avec son lot de bétonnage de la forêt, pourra se faire, avec l’aval des
écologistes locaux en prime. Enfin, des écologistes bo-bo. Cette idée, bonne il
y a 20 ou 25 ans, d’ailleurs émise localement par feu Max ALBIZZATI est
aujourd’hui obsolète, pour ne pas dire stupide. Tant d’argent pour si peu d’emplois.
Enfin, si elle ne sert pas aux camions, elle pourra toujours servir aux gens du
voyage...
L’opposition de centre gauche,
menée par Nadia ESSAYAN (je vous rappelle qu’elle n’est ni de droite, ni du
centre : elle l’a dit et écrit avant, pendant et après la campagne), signe
une grande victoire. Elle a été entendue : un chevalet nominatif a été
posé devant chacun. Que voulez-vous ? On a les victoires de ses
ambitions... Et Nadia ESSAYAN reprend... et s’attaque au Front National,
appelant à un front républicain. Une nouvelle fois, je suis atterré : ce
discours est le même depuis plus de 30 ans et n’a jamais réussit. Il en devient
même exaspérant : que l’on ne me dise pas que les quelques
20 ou 25% de vierzonnais qui votent désormais pour le Front National sont tous des nazis et des fascistes ! Cette erreur ne fait que le servir et servir ses idées : le Front National pose les bonnes questions mais apportent les mauvaises réponses. Ce sont ces dernières qu’il faut combattre. Mais surtout pas avec un front républicain. Si elle faisait preuve de plus de réflexion et écoutait son mentor Jean ROUSSEAU, elle devrait s’inspirer de la politique d’alliance du P.S. et du P.C.F. décidée par feu François MITTERAND : de ce parti peu démocrate, le Parti Communiste Français, inféodé à l’U.R.S.S., premier parti de France dans les années 50 et 60, il en a fait un petit parti de notables bourgeois, tendance bo-bo. Même leur leader Jean-Luc MELENCHON, aspirant aujourd’hui à “bailler aux corneilles” le dit !
20 ou 25% de vierzonnais qui votent désormais pour le Front National sont tous des nazis et des fascistes ! Cette erreur ne fait que le servir et servir ses idées : le Front National pose les bonnes questions mais apportent les mauvaises réponses. Ce sont ces dernières qu’il faut combattre. Mais surtout pas avec un front républicain. Si elle faisait preuve de plus de réflexion et écoutait son mentor Jean ROUSSEAU, elle devrait s’inspirer de la politique d’alliance du P.S. et du P.C.F. décidée par feu François MITTERAND : de ce parti peu démocrate, le Parti Communiste Français, inféodé à l’U.R.S.S., premier parti de France dans les années 50 et 60, il en a fait un petit parti de notables bourgeois, tendance bo-bo. Même leur leader Jean-Luc MELENCHON, aspirant aujourd’hui à “bailler aux corneilles” le dit !
Après ce “brillant échange” aussi
soporifique qu’inutile, les débats commencent et signent une grande unanimité.
Il faut dire que l’opposition rousseauïste n’a pas demandé de vote à bulletin
secret au résultat connu de tous : on gagne du temps. Un seul fait notable
propre à réveiller tout le monde : la question de l’élu graçayais
Jean-Pierre DELOINCE sur le groupement de commandes entre la Ville de Vierzon,
la communauté de communes et le C.C.A.S. : peut-on l’étendre ?
Question perspicace que le Président SANDRIER et le maire de Vierzon traitent
comme quantité négligeable, renvoyant M. DELOINCE dans ses 22 : on verra
plus tard, question de procédure. Circulez ! Y’a rien à voir. Dommage. Et
incorrect.
Viennent ensuite les votes des
comptes administratifs, avec une
position des rousseauïstes qui en dit long sur leur appartenance
politique : “Nous n’étions pas élus auparavant, aussi nous
abstiendrons-nous”. C’est Frédéric MORILLON et Jean-Luc VALLET qui doivent être
contents. Le Front National rejoint les rousseauïstes.
Puis vient une information connue
de tous : les entreprises MARTINEAU SERVICES et NATIONAL PALACE ne
viendront pas s’installer sur le Parc Technoloqique Sologne. Nouvelle
abstention des rousseauïstes et du F.N. Pourquoi ?
Les votes de l’épicerie
s’annonçant et voulant éviter les congratulations de fin de cession, je quitte
la salle. Suite des tribulations vierzonnaises dans les prochains épisodes.
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