lundi 24 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER NORD : le regard du MoVie

La boucle est bouclée ! Nicolas SANSU conclut toujours ses opérations de propa... euh... de communication, les conseils de quartier, par son fief : les quartiers nord de Vierzon. Ici, tous les militants du parti (communiste) sont là. Enfin, ceux du quartier. Il est tellement sûr de lui et de ses troupes qu’il n’a même pas convoqué son père, sa mère, l’autocar du Parti Communiste et même les salariés de la Communauté de Communes. La preuve ? Les preuves plus exactement : ici, la plupart des présents appellent le maire par son prénom. Et il leur répond de la même façon. En fait, je ne suis pas dans un conseil de quartier, je suis dans une réunion de famille. Autre preuve : c’est bien le seul endroit de la ville où Nicolas SANSU est applaudit. Il faudrait conseiller à François HOLLANDE d’aller à Tulle : il serait peut-être reçu comme Nicolas SANSU dans les quartiers nord.
 
Je vous passe le discours habituel sur les finances de la ville, la politique d’austérité de l’Etat socialiste, sur les banques qui ne font pas leur travail, sur... Une seule information : Nicolas SANSU va demander à l’Etat (si, si, le méchant Etat socialiste) des aides pour pouvoir créer et mener une politique de rénovation urbaine en centre ville. Un P.R.U. Une idée que j’approuve puisque je l’avais demandé, dans le programme du MoVie, lors des dernières élections municipales.

dimanche 23 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER DE VILLAGES : le regard du MoVie

On sent que l’exercice est de mieux en mieux maîtrisé par le Maire : les militants communistes sont en nombre (mais pas qu’eux), l’essentiel en retraite, les élus socialistes sont là (je modère : ils ne sont que deux), sans fleurs (tant qu’à servir de potiches...) et le discours d’introduction est de plus en plus alarmiste sur la baisse des dotations de l’Etat (socialiste mais Nicolas SANSU ne le précise plus). Alarmiste ? Nicolas SANSU plagie une publicité des automobiles RENAULT : “On s’est déjà coupé un bras, voire deux (NDLA : sait-il compter ?), mais il va sans doute falloir se couper les deux jambes”. Cela a dû commencer plus tôt, même avant Nicolas SANSU : c’est sans doute pour ça que Vierzon n’avance plus... (je sais, ma remarque est facile mais elle répond au discours catastrophiste du maire et de sa gestion, commune à celle d’autres collectivités locales, qui est de dépenser au présent en ce moquant de l’avenir).

dimanche 16 novembre 2014

VIDEOSURVEILLANCE ET VIDEOPROTECTION

Vidéosurveillance ou vidéo-protection, deux concepts, deux idées semblables qui se sont invitées, à Vierzon, lors des dernières élections municipales, en réponse au développement de la petite délinquance et des incivilités. A l’origine, seules deux listes les défendaient : celle des démocrates et républicains du MoVie et celle des nationalistes du Front National. Les listes de gauche la refusaient, celle des socialistes et communistes de Nicolas SANSU et celle des trotskystes de Régis ROBIN. La troisième, celle des rousseauistes, n’en parlait pas. Puis, au gré du déroulement de la campagne, cette dernière s’est appropriée l’idée. Aujourd’hui, tout le monde la veut.
 
 
Maintenant, vidéosurveillance et vidéo-protection sont-elles les mêmes idées ? Au sens étymologique, oui. Au sens de la signification, non.

samedi 15 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER DES FORGES : le regard du MoVie

Nous sommes en droite ligne de celui de la veille, au Bourgneuf. On reprend les mêmes et on recommence : des élus communistes, des participants communistes (pour la plupart mais pas tous), des absents constants (le F.N., qui gagne des voix à chaque fois qu’il se tait, et les rousseauistes), un one-man-show rôdé (le méchant Etat socialistes nous coupe les vivres alors que les vilains banquiers et autres patrons du CAC 40 s’engraissent) et quelques questions convenues. Vous avez noté un oubli ? Ce n’en est pas un : les socialistes vierzonnais ont cessé de bouder. Trois sont présents : Jill GAUCHER, Irène CHAPPUIS et Marie-Hélène BODIN, toujours en retard. Le maire a gagné : ses alliés rentrent dans le rang.
 
Les Forges

Les questions tournent, aujourd’hui encore, sur la voirie. Le premier des habitants des Forges est l’auteur de la rébellion. Et tout va bien. Pour cet ancien policier, il est heureux que ses panneaux et sa pétition, de 350 à 400 signatures, aient permis de réduire la vitesse des automobilistes. C’est déjà une victoire. A peu de frais pour la Mairie. Etrange, j’ai l’impression d’assister aux accords de Munich, quand les démocraties occidentales ont cru empêcher la guerre en reculant devant Hitler et Mussolini (je sais, c’est exagéré, Victor, mais je t’invite à relire notre Histoire) : rien n’a changé aux Forges. Le risque d’accident à la sortie des écoles est toujours aussi présent, les voitures continuent à rouler trop vite et les camions à traverser la ville.

jeudi 13 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER DE BOURGNEUF : le regard du MoVie

Au premier regard, rien ne diffère des deux précédents... Les mêmes élus, les mêmes absents (rousseauistes, frontistes et socialistes)... Mais le maire a du lire les blogs qui le dérangent : le public compte toujours des communistes mais il a pris soin de prendre ceux du cru. Puis, il annonce l’arrivée prochaine d’une guest star : Marie-Hélène BODIN, première des socialistes vierzonnais. Elle arrivera. En retard mais elle arrivera. Et prendra sa place à la gauche du maire pour... ne rien dire ! Mais montrer que les socialistes vierzonnais ont un grand coeur et pardonnent au petit Nicolas ses attaques, ses perfidies, ses votes hostiles à François HOLLANDE. Cela étant, Marie-Hélène BODIN est la seule socialiste présente. Mais est-elle encore socialiste ? Ne pourrait-elle pas un jour figurer dans ce futur parti né de la prochaine scission du Parti Socialiste ?

mercredi 12 novembre 2014

CONSEIL MUNICIPAL DU 9 OCTOBRE 2014 : le regard du MoVie

Bon, d’accord, je ne suis (du verbe “suivre”, non “être”) pas toujours la chronologie des évènements mais je ne veux en manquer aucun. Et vous les relater tous, avec un autre regard que celui de la presse.
 

Pour ce conseil (municipal), pris par mes obligations professionnelles, j’ai manqué le discours castriste du maire Nicolas SANSU. Comme ils se ressemblent tous (la baisse des dotations de l’Etat, le Grand Capital qui oppresse le peuple, une sale rumeur qui court sur Vierzon, ... bla-bla-bla), je ne pense pas avoir manqué grand chose. Mais, promis, la prochaine fois, je ferai tout mon possible pour être à l’heure, voire en avance.
 

dimanche 9 novembre 2014

REBELLION AUX FORGES III : “J’écris à qui je veux”. Moi aussi.

Pour conclure mon dernier article relatif à l’organisation des “Assises de la citoyenneté”, avant même qu’elles ne commencent et fassent constater que cette bonne idée est en train de devenir une farce, une farce qui se retourne contre son auteur, le maire lui-même (cf. mon article “Les Assises de la citoyenneté du centre ville : le regard du MoVie”), je le concluais par ma volonté de porter plainte si j’avais la preuve de son irrespect des textes légaux, qu’il s’était livré à un abus de biens sociaux, même si le terme est différent quand il s’agit d’un élu. Celle-ci n’a pas manqué de me parvenir le jour même. Le 3 novembre dernier, je rédigeai ma plainte, plutôt comme citoyen que président du MoVie, et l’adressai le lendemain à notre nouvelle préfète, conformément à la procédure légale quand un maire outrepasse son pouvoir. Je suis d’autant plus satisfait de l’avoir fait quand j’ai lu la réponse que Nicolas SANSU a faite dans la presse à l’intention de l’opposition rousseauiste : “J’écris à qui je veux”. Oui, Monsieur le Maire, vous écrivez à qui vous voulez mais pas avec l’argent de la Municipalité, avec l’argent de TOUS LES VIERZONNAIS quand vous troquez votre écharpe de maire pour prendre la couronne de chef de parti. Que nous soyons nationalistes, républicains, démocrates, rousseauistes, socialistes, communistes ou trotskystes, nous attendons que le maire de Vierzon soit le maire de TOUS LES VIERZONNAIS, pas des seuls communistes. Aujourd’hui, Nicolas SANSU ne l’est pas. Il n’agit pas comme tel et les dernières réunions de quartier le prouvent (forte présence de communistes peu motivés, absence des élus socialistes, une assemblée houleuse lors des assises du centre ville).
 
Ma plainte trouvera-t-elle un écho ? Sera-t-elle traitée ? Nicolas SANSU attend beaucoup de notre nouvelle préfète pour calmer les commerçants et habitants du centre ville, moi j’attends qu’elle fasse son travail, à commencer par rappeler au maire ses droits et devoirs. La suite dira si je suis entendu, espérant qu’elle ne classera pas ma plainte “sans suite”.
 
Comme je l’écris dans mon courrier, je ne pense pas que l’invitation épistolaire du maire aux 150 ou 200 communistes vierzonnais, pour la plupart plus à jour de cotisation si j’en crois mes deux informateurs, ait eut un coût supérieur à 500 €. Mais c’est un principe d’équité et de démocratie. J’en demande aujourd’hui le remboursement au maire.
 
Nicolas SANSU a le droit d’écrire à qui il veut. J’en ai le devoir.

vendredi 7 novembre 2014

LES ASSISES DE LA CITOYENNETE DU CENTRE VILLE : le regard du MoVie.

Centre ville et Bois d'Yèvre
On change de lieu mais on garde les mêmes acteurs : le Maire Nicolas SANSU et sa garde rapprochée. Soit Karine CHÊNE, Fabien BERNAGOUT, Franck MICHOUX, Elizabeth HOVASSE-PRELY, Gérard MASSICARD, Solange MION mais pas un seul socialiste. Comme hier soir à Chaillot. Et tous ont une excuse : une grand-mère sur le gaz ou une casserole à l’hôpital. Ou l’inverse. Curieux... Dans la salle, le public est presque le même que la veille (j’y retrouve les mêmes membres de l’autocar du Parti Communiste), sauf que les rousseauistes et le F.N. n’ont pas daigné venir. D’un autre côté, on connait déjà la pièce qui va se jouer : les recettes de la Ville, en baisse à cause de l’Etat socialiste, les dépenses, croissantes, les méchants banquiers, le Grand Capital... Puis de nouveau haro sur “la rumeur”... La pièce est plus longue que la veille de 5 minutes. C’est peut-être cela qui fait qu’une dame du public se lève pour prendre la parole. Mais, ça, Nicolas STALI... euh... SANSU n’aime pas ! Il la reprend pour la conclusion de son intervention.

La dame prend la parole et attaque : la soirée promet d’être chaude et elle le sera !

jeudi 6 novembre 2014

LES ASSISES DE LA CITOYENNETE DE CHAILLOT : le regard du MoVie

Le grand show du maire Nicolas SANSU commence ce mercredi 5 novembre par un quartier de Vierzon qui lui est acquis, bien qu’il soit peu à peu grignoté par le F.N. : celui de Chaillot. Malgré la lettre qu’il a illégalement adressée avec l’argent de la municipalité aux seuls membres du Parti Communiste, de son parti, il n’a pas fait recette : seul une quarantaine de personnes sont présentes. Sur la quarantaine, une parti de l’autocar du Parti Communiste, quelques salariés de la mairie et de la communauté de communes (Claude AZAM, Régis LAGAUTRIÈRE, ...), histoire d’avoir un public acquis, Jean ROUSSEAU et sa doublure et un membre du F.N., par ailleurs conseiller municipal.
 
Chaillot 2014
Fils de professeur, Nicolas SANSU présente le budget de la Ville. Tout d’abord les recettes, approchant les 42 M€, en provenance de la fiscalité directe pour 30%, de la Communauté de Communes pour 20% (c’est encore nous mais par des moyens indirects), de l’eau (RéaVie, encore nous ; le budget de l’eau serait de près de 5 M€), des services de la Ville facturés aux utilisateurs, l’eau et ces derniers représentant 20% des recettes, et de l’Etat et de ses fameuses dotations. Sauf qu’elles sont en baisse, que la réforme des rythmes scolaires coûte à la Ville près de 250 000 € par an et que ces dotations vont baisser de près de 600 000 € l’année prochaine. Le maire crie à l’injustice, s’en prend au Gouvernement socialiste, aux banques, qui font des milliards de bénéfices, ... En fait, à tout le monde mais pas à lui. Son auditoire communiste acquiesce tout en se révoltant sur les impôts. A mon sens, ces braves gens doivent avoir du mal à se regarder dans la glace chaque matin : comment demander à l’Etat de maintenir ses dotations, de refuser toute mesure d’économie et ne pas vouloir accepter une hausse des impôts ? Ah ! Le maire a LA solution : faire payer les banques, les riches, les... Sans donner de nom, évidemment. Une odeur fétide du populisme d’avant-guerre (celle de 39-45) me vient au nez quand il parle ainsi, un peu comme quand les nazis voyaient dans les juifs la source de tous les maux. Avant de s’en prendre à autrui, M. SANSU, faudrait-il que vous soyez vertueux vous même. On a besoin de préserver notre avenir en assurant notre présent : une saine gestion s’impose. L’Etat s’y emploie et va forcer les collectivités locales à en faire autant. Et ça, nous le savions tous avant les dernières élections municipales, vous encore plus que moi ! Il expose ensuite les dépenses pour lesquelles je reviendrai dans un prochain article.

samedi 1 novembre 2014

REBELLION AUX FORGES II

Quand j’ai écrit, il y a quelques jours, un article sur le mouvement des habitants des Forges et la manipulation médiatique des conseils de quartier de Vierzon par Nicolas SANSU, je n’imaginais pas qu’il allait, lui-même, me donner une plus éclatante preuve de cette dernière par une lettre envoyée de la mairie, lettre à entête faisant foi parue sur le site de Vierzonitude, demandant à tous les membres du Parti Communiste Français de Vierzon de s’y rendre ! Ce n’est plus un autocar, c’est plusieurs que le maire réclame !
 
Je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer de la farce grotesque que donne Nicolas SANSU à cette parodie de démocratie locale qu’il a fait des conseils de quartier mais ce qui est certain, c’est que si je récupère un original de la lettre qu’il a adressé aux membres du PCF avec les deniers de TOUS les vierzonnais, je n’hésiterai pas à saisir les tribunaux.