dimanche 23 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER DE VILLAGES : le regard du MoVie

On sent que l’exercice est de mieux en mieux maîtrisé par le Maire : les militants communistes sont en nombre (mais pas qu’eux), l’essentiel en retraite, les élus socialistes sont là (je modère : ils ne sont que deux), sans fleurs (tant qu’à servir de potiches...) et le discours d’introduction est de plus en plus alarmiste sur la baisse des dotations de l’Etat (socialiste mais Nicolas SANSU ne le précise plus). Alarmiste ? Nicolas SANSU plagie une publicité des automobiles RENAULT : “On s’est déjà coupé un bras, voire deux (NDLA : sait-il compter ?), mais il va sans doute falloir se couper les deux jambes”. Cela a dû commencer plus tôt, même avant Nicolas SANSU : c’est sans doute pour ça que Vierzon n’avance plus... (je sais, ma remarque est facile mais elle répond au discours catastrophiste du maire et de sa gestion, commune à celle d’autres collectivités locales, qui est de dépenser au présent en ce moquant de l’avenir).


Salle Laroche, le public est venu nombreux. On compte même une élue rousseauiste et deux élus du F.N., pas assis l’un à côté de l’autre. Y’aurait-il du mou dans la corde ?
 
Une fois encore, l’essentiel des échanges de la salle portera sur la sécurité et sur la voirie.
 
La voirie tout d’abord : les rues Charles Fourier (philosophe socialiste des XVIII° et XIX° siècle, créateur du concept des phalanstères), Léo Mérigot (maire de Vierzon, plus communiste que socialiste, du siècle dernier), François (Gracchus) Baboeuf (révolutionnaire anarcho-communiste du XVIII°), Edouard Vaillant (député socialiste du XIX ; y-a-t-il une rue de Vierzon qui ne porte pas le nom d’un socialiste ou d’un communiste ? Il nous reste celle du général De Gaulle...). Toutes ont un problème de trottoirs défoncés, de parking, de vitesse, de...
Photo Vierzonitude

Et toutes reçoivent la même réponse municipale : “C’est à l’étude”, “On va mener un diagnostic en marchant” (les fameux “comités Théodule” de Georges Clémenceau : pour enterrer un projet, on créé un comité...). De toutes façons, vierzonnais, le maire vous l’a dit et le répète : “on n’a pas d’argent !” (à cause de l’Etat socialiste, des patrons du CAC 40, des banques, ... cf. le tube automnale du maire). 
 
La sécurité ensuite. Un jeune homme, très poli, très doux, est venu avec sa femme et sa petite fille. Outre des problèmes de voirie Bois Marteau, il fait écho à une intervention de l’élue rousseauiste Marie-Claude GRISON qui, après avoir remercié le Maire pour la pose d’un panneau (NDLA : on a les ambitions que l’on peut...), s’inquiète de la place Julien Rousseau (NDLA : je n’ai pas trouvé sa trace dans l’Histoire, expliquant peut-être la raison qu’un prospectus local l’a affublé du nom de l’ancien maire, socialo-radical-écolo-girouette, de Jean Rousseau, toujours vivant) lorsqu’il y a le marché, de la présence de voitures, de camions, en transit ou stationnés, et d’enfants. Cette dernière élue réclame, en sus, avec un autre participant, la venue de “jeunes retraités parisiens plutôt aisés”. Le jeune homme interroge le Maire sur la communication de la Ville pour faire venir de “bonnes personnes”. Et s’inquiète de la venue de nouveaux habitants en centre ville dont le respect de la loi n’est pas la première des priorités. Le Maire se fâche, rappelle qu’il n’a pas le pouvoir de faire venir ou faire partir une population (NDLA : ce qui est, en partie, vrai ; j’y reviendrai dans un prochain article), s’en prend aux “marchands de sommeil”, à la politique de l’Etat, à... (NDLA : il ne veut plus porter plainte ?). Bref, ce jeune homme, soutenu par une partie de l’auditoire (si j’en juge par les hochements de tête) mais du bout des lèvres, repartira sans réponse. Comme ceux en attente d’une pour la voirie.
 
Un autre sujet a fait débat : l’hôpital. Avec un discours schizophrène de la salle : d’une part on veut qu’il reste, d’autre part on veut que ses salariés aillent se garer ailleurs (“C’est à l’hôpital de faire un parking pour ses salariés” ; NDLA : où ? Sous terre ? En abattant des maisons ? Etonnant que le maire n’ait pas proposé le parking du B3).
 
Les conseils de quartier se suivent et se ressemblent : une opération de communication municipale, voire de propagande, un public le plus souvent acquis venu pour avoir des réponses à ses quelques questions et qui revient bredouille. Bienvenu dans une ville à sans-unique (NDLA : facile, mais j’aime...).

6 commentaires:

  1. Mary-Claude GRISON25 novembre 2014 à 13:37

    CONSEIL DE QUARTIER DE VILLAGES : réponse à M. Mousset
    Monsieur Mousset, vous devriez vous faire appareiller car vous avez mal entendu !
    Je n'ai pas remercié le maire pour la pose d'un panneau car je ne confonds pas du matériel avec un être humain. Oui, je l'ai remercié d'avoir entendu ma demande qui reflétait celle des parents, des habitants de Vierzon Villages lorsque le trafic intense s'ajoutant au marché du mercredi, à l'entrée et à la sortie de l'école, devient un véritable danger. Dans les jours qui ont suivi ma demande, une personne chargée de la protection scolaire sur la route a été dépêchée.
    Vous ne dites jamais merci dans la vie ?
    Certes, vous ne pouvez pas remercier les électeurs qui n'ont pas voté pour vous en mars dernier et la digestion est forcément difficile ! D'où certainement cette agressivité.

    Vous n'avez toujours pas bien entendu car immédiatement après j'ai souligné le fait que cela n'était pas suffisant ; qu'il faudrait pour le moins un marquage ECOLE sur la route et instituer une zone à 30 à l'heure dans cet endroit.
    Oui Monsieur Mousset, la sécurité des enfants qui traversent dans le tumulte d'un trafic intense, des personnes âgées qui viennent au marché et de tout un chacun vulnérable au milieu des carrosseries m'interpelle ! Je pense qu'il est de mon devoir de Conseillère Municipale de proposer des solutions lorsque cela est possible. Cela fait partie du mieux vivre ensemble. Et tant mieux si cela est entendu !
    Vous avez toujours mal entendu, décidément, car je n'ai pas réclamé « la venue de “jeunes retraités parisiens plutôt aisés” ni même parlé d'eux.

    Maintenant parlons de la suite ! Non je n'étais pas assise à côté des élus FN car si vous me connaissiez bien vous sauriez que j'évite cette proximité et que je n'ai pas attendu vos conseils pour me battre contre ces idées dont tout citoyen clairvoyant connaît le risque. Utilisez donc votre énergie à convaincre les bonnes personnes ! Sachez aussi que je suis adulte et capable de me gérer seule, libre et non encartée. J'apporte ma contribution au côté d'un groupe de personnes qui oeuvre du mieux possible pour notre ville. Ne tombez pas dans le piège des coups politiciens dont la
    population n'a que faire !
    Enfin, mettez vos lunettes et orthographiez correctement mon prénom, sinon je me verrai obligée de vous appeler Stéfane Mousset.
    Mary-Claude GRISON

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    1. Madame GRISON,

      Je vous remercie de vous occuper du handicap mais je vous rassure : si je suis bien sourd d'une oreille, celle qui me reste entend mieux que celle du commun des mortels si j'en crois les médecins qui se sont penchés sur la question. En conséquence, J'AI BIEN ENTENDU CE QUE J'AI ECRIT et je maintiens mon compte-rendu.
      Maintenant, que vous remerciez le maire pour le panneau qu'il a posé (on a les demandes de ses ambitions) ne me gêne pas. Mais la place Julien Rousseau est traditionnellement occupée par un marché hebdomadaire et IL ME PARAIT IMPORTANT QU'IL NE DISPARAISSE PAS. Cette place a quelques difficultés : une sortie d'école et une rue passagère où il y a peu de places de stationne-ment, tant pour ceux qui y habitent que ceux qui y travaillent. Je ne pense pas qu'inscrire "ECOLE" au sol, mettre un panneau ou limiter la vitesse à 30 changera quelque chose à la sécurité. Il serait plus judicieux de revoir la sortie de l'école, pourquoi pas par l'impasse Karl Marx par exemple ? Ce qui n'empêchera pas du danger à la sortie de cette voie mais je ne crois pas qu'infantiliser les parents, déjà bien au courant des dangers de la route, et culpabiliser les automobilistes et commerçants servent à quelque chose. Sauf à se donner bonne conscience. De plus, pour reprendre le maire lors d'autres réunions publiques où vous n'étiez pas, vous et votre mentor, vous aurez beau mettre des panneaux limitant la vitesse à 30, ceux qui ne la respectent pas à 50 ne la respecteront pas plus à 30. Il est du devoir d'un conseiller municipal de... conseiller mais, si possible, d'apporter des propositions constructives. Une fois encore, à chacun ses ambitions.

      Pour les remerciements, vous avez raison : je n'ai pas à remercier les électeurs qui n'ont pas voté pour moi et qui ont préféré Nicolas Sansu, Jean Rousseau, le F.N. ou L.O. C'est leur choix. Maintenant, permettez-moi de goûter le plaisir de les entendre qu'ils regrettent aujourd'hui ces choix ou celui de l'abstention. On a l'avenir que l'on se décide.

      Pour la suite, vous m'excuserez mais je crains que vous ayez mal compris : je n'ai jamais écrit que vous n'étiez pas assise à côté des élus du F.N., j'ai écrit que les deux élus du F.N. n'étaient pas assis l'un à côté de l'autre. La nuance me parait importante.

      Pour les "coups politiciens", je les ai suffisamment connus en vous côtoyant lorsque vous avez été présentée par Franck PIFFAULT pour être tête de liste et lui ménager un avenir politique local (cf. réunion de novembre 2013 en présence de JL VALLET, J ROUSSEAU, ...). Faites moi la grâce d'éviter de me reprocher des faits qui ne sont pas les miens.
      Cela étant, je vous avoue une certaine causticité dans mes propos, une causticité que je revendique, née de ce à quoi j'assiste.

      Enfin, pour l'orthographe de votre nom, toutes mes excuses. Je vous ai appelée Marie-Claude à la place de MARY-Claude car je suis plus habitué à la première orthographe qu'à la seconde. Si, par représaille, vous voulez m'appeler Stéfane, je ne m'en offusquerai pas.

      Salutations.

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  2. Mary-Claude GRISON26 novembre 2014 à 23:13

    Réponse à Stéphane Mousset :

    Voilà, voilà, voilà... sauf qu'il n'y a pas de panneau !

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    1. De deux choses l'une, Mme GRISON, soit il n'y a pas de panneau et je ne vois pas pourquoi vous remerciez le maire d'en avoir posé un, soit il y en a et vous ne l'avez pas vu. Il y en a un.

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  3. Mary-Claude GRISON30 novembre 2014 à 14:26

    Si j vous suis bien j'aurais remercié le maire soit pour un panneau qui n'existe pas, soit pour un panneau que je n'aurais pas vu ! Là, vous frisez le ridicule.
    Puisque vous prétendez que ce nouveau panneau (près du marché de Villages) existe, allez jusqu'au bout, et publiez-en une photo sur votre blog...

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    1. Madame GRISON,
      Je mets en ligne dès ce soir la photographie des panneaux demandés (et de quelques autres aussi pour vous être agréable) sur la page Facebook du MoVie. Personnellement, je préfère cela à penser que vous remerciez le maire pour quelque chose qu'il n'a pas fait. Là, vous ne frisez plus le ridicule...
      Salutations.

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