Quand
avez-vous adhéré au FN et au MNR et pourquoi ? Quand avez-vous quitté ces
partis et pourquoi ?
J’ai adhéré au FN en 1989, j’avais
alors 19 ans et le FN m’apparaissait alors comme la meilleure opposition
patriotique à la propagation socialo-communiste dans les lycées et les facs. Il
y avait à l’époque un vrai vent de liberté grâce à la chute du mur de Berlin et
du bloc soviétique. Puis, comme dans tous les partis malheureusement, il y a eu
des rivalités de personnes au sein du FN et une scission en 1998. J’ai alors
été solidaire de tous ceux qui avaient été exclus. Mais parallèlement j’avais
surtout à gérer ma vie familiale et professionnelle. J’avais donc d’autres
priorités et de toute façon l’expérience du MNR n’a pas duré (quitté en 2002,
une apparition par amitié
pour une cantonale en 2008 sur le Parti Populiste).
Quelle
a été votre motivation à rejoindre la liste MoVie (UDI/UMP) ?
J’ai rejoint la liste Mo Vie et de
Stéphane MOUSSET que j’ai connu lors notre combat pour la cause animale, parce
que notre ville n’a pas profité depuis longtemps d’un vent de liberté et n’a
toujours pas renversé son mur de Berlin. Il y a une usure du pouvoir
grandissante et sclérosante à gauche qui les rend de plus en plus sectaires. Je
pense qu’il y a la place à Vierzon pour une liste qui rassemble tous les gens
sincèrement épris de liberté et d’ordre républicain. Et ce, dans le respect de
toutes nos sensibilités. C’est l’union qui fait la force dans l’intérêt de notre
ville avant tout, de notre ville qui étouffe sous le carcan communiste depuis
trop longtemps. Nous sommes d’autant plus forts que contrairement à la gauche,
nous ne pratiquerons pas, nous, de chasse aux sorcières. Nous laisserons à
toutes et à tous la liberté de pensée.
Vu
les positions du FN notamment sur la préférence nationale à propos du social,
votre future rôle d'adjoint au social et aux solidarités n'est-il pas ambigüe ?
Vos idées en la matière ont-elles autant changé par rapport à l'époque où vous
étiez au MNR ?
Il n’y a aucune ambiguïté dans les
choix sociaux à venir. Il ne faut pas confondre les domaines de compétences.
Nous sommes respectueux des lois et, que je sache, elles sont votées par les
députés de l’assemblée nationale, pas par le conseil municipal. Notre liste ne
doit se préoccuper que de la gestion de la ville au profit de tous ses
habitants. Les seules ambiguïtés qui disparaitront ce sont les préférences
partisanes, les privilèges des kamarades (NDLR : faute d’orthographe
volontaire) encartés, le clientélisme et les subventions abusives. La priorité
sera rétablie en faveur des seuls habitants et contribuables vierzonnais. Je
suis persuadée qu’une gestion rigoureuse rendra notre ville exemplaire et donc
plus attractive. Les décideurs apprécient d’avoir des interlocuteurs sérieux.
Où
vous situez-vous aujourd'hui ?
Dans le camp de la liberté chérie ! Avec tous ceux
qui veulent l’union, autant pour Vierzon que pour la France. Et je refuse aussi
que les électeurs du FN soient considérés comme des pestiférés et constamment
victimes d’un ostracisme. Moi, j’ai toujours respecté les choix des autres
contrairement aux stigmatisations trop souvent en vogue à gauche et à l’extrême
gauche. Je garde mes convictions comme c’est le droit et la liberté pour chaque
citoyen mais je constate une chose essentielle : la gauche et l’extrême gauche
ont toujours attisé et profité des divisions chez leurs opposants. J’espère que
cette manipulation sera bientôt finie. Si abstraction avait été faite des
calculs égoïstes et des querelles inutiles, jamais Hollande n’aurait été élu et
le Pays n’en serait pas là où il est. Je souhaite donc qu’à Vierzon on ne se
trompe pas de priorités. C’est l’intérêt général qui prime, lui seul. Les
électeurs, les citoyens, les gens de terrain en ont marre des idéologies et des
divisions. Et ce qui est urgent pour Vierzon aujourd’hui, après tant de gâchis,
le sera demain pour notre Pays pour essayer de rattraper le temps perdu.
Précision personnelle de Stéphane
MOUSSET :
J’ai connu Sandrine MARTIN au travers
de notre combat commun pour la défense des animaux, à commencer par ceux de
Vierzon. Quand nous avons commencé à parler politique locale pour qu’elle
rejoigne le MoVie, elle m’a rapidement informé de son ancien engagement pour des
idées que je ne partage pas, même si certaines nous sont communes (attachement
aux valeurs de la république –liberté, égalité, fraternité, justice-, souci de
la sécurité de tous, …), me déclarant que cela pourrait gêner certaines
personnes, membres de la liste, sympathisants ou électeurs. Ayant appris à la
connaître, ayant appris à connaître certains de ses amis, à commencer par son
associé Omer FIDAN, je n’ai jamais décelé en elle la moindre parcelle de
racisme que l’on prête aux membres, sympathisants ou électeurs du F.N. ou des
partis affidés, certain que quelques uns le sont mais que la grande majorité ne
l’est pas (je ne crois pas qu’il y a autant de racistes ou de fascistes à
Vierzon que le score de Marine LE PEN à la dernière élection pourrait ou voudrait
le laisser croire : preuve en est du bureau de vote que je tenais lors de
ces élections, celui des Forges, seul bureau de vote vierzonnais qui a amené
Marine LE PEN en tête au premier tour et qui a voté en masse pour François
HOLLANDE au second). J’ai accepté de plein gré et avec bonheur la venue de
Sandrine MARTIN sur la liste du Mouvement Vierzonnais et j’ai une entière
confiance en elle dans les missions que je lui ai confié.
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