jeudi 6 mars 2014

MES DISCOURS DU 3 MARS 2014 - PRESENTATION DE LA LISTE MoVie

DISCOURS D’INTRODUCTION
 
Mesdames, Mesdemoiselles, même si ce serait devenu interdit, Messieurs, chers amis, merci.
 
Merci d’être là.
 
Merci d’être venu à la présentation de la liste du Mouvement Vierzonnais, merci d’être venu nous soutenir, merci de vouloir que Vierzon ne soit pas cette ville qui se meurt, lentement mais sûrement, merci de vouloir inverser la baisse de notre population, merci de vouloir donner une chance à l’emploi, à nos emplois, en refusant l’agonie commencée sous Jean ROUSSEAU et accélérée par Nicolas SANSU et son communisme d’un autre âge, merci de donner un espoir à Vierzon et aux vierzonnais. Merci.
 
Construire cette liste n’a pas été facile, je ne vous le cache pas. Que voulez-vous ? Je ne suis pas un politique professionnel. J’ai un métier. J’ai une entreprise que j’ai bâtie après plus de deux ans de chômage. Je ne suis pas un politique professionnel car je ne sais pas manier la langue de bois comme d’autres. Je suis juste un citoyen qui, un jour, par amitié et par conviction démocrate, s’est dit que refaire le monde autour d’un verre, c’est bien. Mais refaire le monde dans la réalité, c’est mieux. Cela s’est concrétisé par la création de mon entreprise. Et cela s’est poursuivi par un engagement politique en 2008, lors des dernières municipales. Et j’ai beaucoup appris.
 

Faire partie d’une opposition est ingrat. Surtout quand les élus de la majorité, pour la plupart mais pas tous et surtout pas partout, comme à la Communauté de Communes par exemple, n’ont pour vous que sarcasmes, à tout le moins mépris. Si je suis élu, je saurai ne pas leur faire subir la même chose. Question d’éducation. Question de correction.
Mais faire partie de l’opposition m’a beaucoup appris. Enormément. D’autant qu’en cinq années de mandat, ayant succédé à Joël HALLIER un an après les élections, je n’ai jamais manqué un seul conseil municipal. Je peux même me vanter d’être le seul membre de l’opposition à avoir agit ainsi. Cette constance, alliée à une préparation minutieuse de chaque conseil, m’a enseigné ce que je ne savais pas et qui me permet aujourd’hui de me présenter devant vous.
 
Le Mouvement Vierzonnais est née peu après les dernières élections présidentielles, après que toutes les tentatives de rapprochement des oppositions d’alors aient échouées. Même si nous les avons encore poursuivies après.
Nous étions quatre. Quatre à être convaincus que ce n’est pas un parti, une association qui constitue un programme mais que c’est le programme qui constitue le parti, l’association. C’est cet état d’esprit, cette volonté de construction qui a permis de nous réunir, loin des appareils politiques. C’est cet état d’esprit qui a permis de réunir des socialistes, des centristes, des démocrates et des républicains, mais surtout des personnes sans étiquette et n’en revendiquant aucune autour d’un projet. Un projet qu’ils ont construit eux-mêmes, que nous avons construit nous-mêmes.
 
Mais le projet, le programme ne suffit pas. Faut-il avoir les hommes et les femmes pour le porter. Pour l’expliquer, pour le défendre, pour l’amender, pour le perfectionner. Cette équipe est finalement constituée. Malgré toutes les embuches. Malgré tous les freins.
 
Les embuches justement. Dans ma candeur, j’ai cru que ce que je vais vous narrer n’existait que dans les films. Que dans les romans de politique fiction. Que nenni.
Le premier d’entre nous, parmi les créateurs du MoVie, s’est vu menacé, bien entendu en termes voilés, d’un contrôle fiscal. Même s’il n’est pas parmi nous aujourd’hui, son retrait ne l’a pas empêché de subir un contrôle fiscal. En pire. Vous me direz que ce n’est peut-être pas lié à son engagement politique. Peut-être. Mais il est étonnant qu’un contrôleur lui ait posé la question.
Autre embûche, toute récente : les menaces. Ou les promesses d’un poste. Ou les deux. Samedi soir, je perdais un colistier. Dimanche matin, j’en gagnais un autre.
Je ne serai jamais un politique professionnel parce que je ne sais pas faire ça. Plus exactement, je ne veux pas faire ça. Question d’éducation. Question de correction. Je ne monnaye pas mon soutien, mon adhésion. Et je ne veux pas revenir sur nos convictions pour gagner une ou plusieurs voix, qui plus est, sont hypothétiques puisque nul ne sait ce que chacun met dans l’enveloppe, dans l’isoloir.
 
Je profite de ce discours pour apporter également une précision sur un ensemble de mots dont j’affuble une de mes adversaires : celui de prête-nom. Loin de moi l’idée de vouloir la blesser mais, entendons-nous bien, comment appelez-vous quelqu’un qui démissionne de son mandat de conseillère municipale d’opposition, déclarant que plus jamais elle ne suivrait celui qu’elle précède aujourd’hui et qui souhaitait rester loin de la politique municipale, ce qu’elle a fait pendant plus de cinq ans, qui maintenait le même discours il y a encore mois et qui, sous l’impulsion de son ancien mentor, accepte d’être son porte-drapeau aujourd’hui ? Je vous laisse le choix des mots.
Pour son premier colistier justement, je ne comprends pas. Je ne comprends pas qu’il veuille se présenter face au maire actuel après avoir voté tous ses budgets, après avoir plusieurs fois déclaré que ses budgets étaient la continuité des siens. Alors pourquoi ne pas le rejoindre ? Ce serait prévu ?
N’oubliez pas. En politique, 1 + 1 ne font pas 2. Même si la plupart des stratèges politiques le voudraient. Par contre, ces calculs, ces magouilles pour reprendre des termes si souvent entendus, ne conduisent qu’au renforcement des extrêmes et qu’au développement de l’abstention.
 
Cette année, selon toute vraisemblance, les municipales offriront cinq listes aux vierzonnais. S’il y en a cinq, c’est qu’il existe cinq projets différents pour Vierzon. Ou, pour reprendre une image métallo, que si le produit à fabriquer est le même, si les cinq programmes étaient identiques, la manière de le faire est différente. Le 23 mars prochain, il faudra que les vierzonnais choisissent :
Ä la liste socialo-communiste de Nicolas SANSU, qui a pour principal bilan la baisse de notre population, l’augmentation de nos impôts et la disparition de nos emplois.
Ä la liste de centre gauche de Jean ROUSSEAU, pardon : de Nadia ESSAYAN, tournée vers le passé, une liste de revanche,
Ä les listes Lutte Ouvrière et Front National, aux projets politiques nationaux, pas locaux,
Ä et la liste du Mouvement Vierzonnais.
 
Nous sommes réunis ce soir pour vous présenter la liste du Mouvement Vierzonnais mais je ne peux résister à vous rappeler les 3 volontés principales mais pas uniques de notre programme :
1) Favoriser le maintien et la création d’emplois à Vierzon ou dans son agglomération,
2) Assurer la sécurité de nos concitoyens,
3) Mettre en adéquation la fiscalité de notre ville avec nos ambitions, les moyens de nos électeurs et la moyenne des villes de même strate.
 
Et pour le premier d’entre eux, je vous propose d’accueillir et d’écouter le doyen de notre équipe et néanmoins l’un des meilleurs avantages pour développer notre ville : Olivier GISCARD D’ESTAING.
 
Merci.
 
DISCOURS DE CONCLUSION PRELIMINAIRE
 
Voilà la liste du MOUVEMENT VIERZONNAIS, une liste multiple, colorée.
Une liste qui compte, politiquement,
Ä 7 adhérents ou sympathisants de l’UMP,
Ä 5 adhérents ou sympathisants du Parti Socialiste, comme quoi tous les socialistes ne sont pas derrière Nicolas SANSU,
Ä 5 adhérents ou sympathisants de l’UDI,
Ä 1 adhérent du MoDem
Mais surtout 17 citoyens qui ne se revendiquent d’aucun parti.
Mais surtout 35 citoyens qui ne se revendiquent que d’un seul parti : celui de Vierzon et des Vierzonnais.
 
L’âge moyen de notre liste est de 46 ans et 3 mois. Le doyen a 86 ans, la benjamine en a 21.
 
Pour ce qui est des fameuses Catégories Socio-professionnelles,
Ä 8 sont retraités, un peu moins que la moyenne des vierzonnais,
Ä 2 relèvent des professions libérales,
Ä 6 sont agents de maîtrise ou cadres, du privé comme de la fonction publique,
Ä 9 sont ouvriers ou employés,
Ä 4 sont chefs d’entreprises ou commerçants,
Ä 2 sont enseignants,
Ä 2 sont fonctionnaires,
Ä 2 travaillent dans la santé.
Sur ces 35 vierzonnais, 5 sont au chômage.
 
Voilà la liste du MOUVEMENT VIERZONNAIS, voici l’espoir de Vierzon.
 
Merci.

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