mercredi 27 novembre 2013
mardi 26 novembre 2013
L'HONNÊTETE EST-ELLE UN VILAIN DEFAUT ?
En politique, être franc, droit et honnête ne
serait-il pas souhaitable ? Je suis en droit de le penser. Ainsi, suite à
l’article concernant une initiative du MoVie parue dans le Berry Républicain de
ce jour, j’ai eu droit à quelques réactions que je classerai dans deux familles
distinctes :
1) De quoi se mêle le MoVie en interpellant le Ministre du
redressement Productif Arnaud MONTEBOURG ? N’aurait-il pas
mieux fait d’interpeller le président de la Communauté de Communes ? Et la
critique vient de personnes qui nous reprochaient, auparavant, une certaine
passivité… Sauf que nous, que j’ai personnellement interpellé le
président SANDRIER sur le sujet (et pas seulement lui). Mais en dehors des
médias et en dehors de tout formalisme précis. De plus, étant sans aucun
pouvoir et souvent sans aucune information bien qu’étant élus mais de
l’opposition, autant dire que la majorité n’a que faire de nos questions et
autres avis. Alors il ne nous reste qu’un seul pouvoir ou réputé tel : les
médias. C’est pourquoi j’ai adressé le courrier envoyé à Arnaud MONTEBOURG au Berry
Républicain et à différents journaux nationaux. Dans l’espoir qu’une solution
acceptable par tous et pour tous soit trouvée pour D.S.P. (CARROY) et Vierzon.
Et peu importe que je sois élu ou pas en mars 2014 : la disparition d’une
entreprise et des emplois afférents à Vierzon transcende cette question.
2) Stéphane MOUSSET, moi-même, annonce que s’il est élu maire,
il briguera le poste de Président de la Communauté de Communes et abandonnera
le premier. Entendons-nous bien : je ne peux pas critiquer le
maire et son cumul des mandats, nuisant à la bonne exécution de ses tâches, et
faire de même si je suis élu ! Et, une fois encore, ce sont ceux (un seul
en fait) qui lui reprochent le plus ce cumul des mandats qui me reprochent mon
honnêteté ! Elle est un peu forte, celle-là ! Je rétablis la
vérité : si je suis élu maire, je briguerai la présidence de la Communauté
de Communes puisque c’est surtout à ce niveau que l’on peut le mieux agir pour
l’emploi et, dans une moindre mesure, sur la fiscalité. Par la suite, si je suis élu
(je vous rappelle que c’est l’ensemble des élus de la Communauté de Communes
qui élit le Président, qu’il ne s’agit pas d’un suffrage direct), je transmettrai
dans un délai raisonnable restant à fixer la fonction de maire, avec l’accord
de mon équipe, afin de me consacrer entièrement aux habitants de Vierzon et de
sa région. Cette révélation est peut-être maladroite mais elle a le
mérite d’être honnête.
Vivement
mars 2014.
lundi 25 novembre 2013
CONSEIL DE QUARTIER DE CHAILLOT : JE LE DIS
On sent que Nicolas SANSU a commencé sa campagne
de réélection : il est désormais présent à chaque conseil de quartier. Et
le show est bien rôdé : présentation de ce qui a été fait, de ce qui va
être fait s’il est réélu (en omettant de préciser que les travaux et les
budgets ayant été votés, on ne pourra pas revenir en arrière, surtout si l’on
est d’accord, comme l’usine d’approvisionnement en eau potable) et
rassemblement des militants locaux pour faire masse. Surtout devant la presse.
Et prévenir tout débordement. Bon, ça, ça ne marche pas toujours. Comme pour le
Bois d’Yèvre et St-Martin. Mais à Chaillot, le show fonctionne bien, à part
quelques couacs (des revendications rue Bloch-Serazin et chemin des Grandes
Crêles, les cambriolages). Il ne manquait plus que les applaudissements !
Cela étant, le Maire est quand même gêné… En effet, Nicolas SANSU a un tic de langage : quand
il se prépare à dire quelque chose dans lequel il ne croit pas ou qu’il sait
faux, il l’accompagne de la courte phrase “Je le dis”. Et quand il
le dit… on a tout intérêt à se méfier. Et à ne pas le croire.
Ainsi, un des participants a posé une question sur
les cambriolages et là, miracle ou lassé d’un sujet qui sans cesse lui revient,
Nicolas SANSU a reconnu que “les cambriolages ont progressé de 40% en un an sur Vierzon”.
Alléluia ! Sauf qu’il accompagne cette révélation d’un “Je vous le dis”
pour la solution : une réunion à huis clos qu’il va demander au
sous-préfet, au procureur de la République et à la directrice départementale de
la sécurité publique. Comme si une réunion allait changer les choses… Mais il
nous l’a dit ! Alors on a raison… de ne pas le croire !
Une anecdote : le maire, sans doute désireux
d’aller passer sa soirée ailleurs au plus vite, voyant que Frédérique et
moi-même nous éternisions quelque peu, discutant avec quelques personnes
présentes, nous propose de nous laisser les clés. Oui, vous avez raison, Monsieur le Maire, merci
de nous laisser les clés de la ville. En mars prochain.
Vivement mars 2014.
dimanche 24 novembre 2013
La liste : Frédérique GODARD par Marcel PROUST
1) Ta vertu préférée ?
Plusieurs : honnête, volontaire,
combative.
2) La qualité que tu préfères chez un homme ou une
femme ?
Le respect réciproque.
3) Qu’apprécies-tu le plus chez tes amis ?
La sincérité, la simplicité.
4) Quel est ton principal défaut ?
La non ponctualité. Non ponctuelle au
quotidien sauf pour des rendez-vous importants.
5) Quelle est ton loisir préféré ?
Me promener en forêt. Ce temps me permet
d’être en contact direct avec la nature et pouvoir écouter les bruits, les
sons, sentir les différentes odeurs, voir des animaux mais aussi m’occuper de
mes animaux (chat, chien, ânes). Ces moments me permettent de me ressourcer.
6) Quel est ton rêve de bonheur ?
La réussite des miens.
7) Quel serait ton plus grand malheur ?
La perte des miens.
8) Quelle est la couleur que tu préfère ?
Le bleu : couleur du ciel, de
l’eau. Des éléments de la nature grands par leur immensité et également
dangereux.
9) Quelle est la fleur que tu aimes ?
Le lis blanc. Pour son élégance et son
parfum.
10) Quel est ton animal préféré ?
J’aime tous les animaux en général mais
plus particulièrement l’âne. Cet animal, très souvent méconnu, est doté d’une
intelligence et de qualités exceptionnelles. Une fois la confiance instaurée
entre l’être humain et l’animal, ce dernier saura être câlin, très protecteur
envers son maître et lui seul. Malgré sa corpulence qui peut parfois effrayer,
il est extrêmement doux avec les enfants.
11) Quel est ton auteur préféré ?
Jules VERNE pour tous ses voyages
extraordinaires.
12) Quel est ton héros de fiction préféré ?
ET l’Extra-terrestre, de Steven
SPIELPERG.
13) Quel est ton artiste musical préféré ?
Daniel BALAVOINE pour sa voix
extraordinaire, pour son franc-parler et ses prises de position politiques et
son investissement dans différents domaines, notamment l’humanitaire, qui lui
enleva la vie bien trop tôt.
14) Quel est ton personnage historique
préféré ?
Le Général DE GAULLE. Homme ambitieux,
certes, mais actif.Point commun avec moi : anticommuniste.
15) Quel est ton plat préféré ?
Le couscous marocain, moment de partage.
Un clin d’œil à la famille de ma belle-fille, marocaine.
15) Quelle est le fait politique que tu admires le
plus ?
Probablement tard dans l’histoire, c’est
la chute du mur de Berlin. Je suis parti à l’âge de 9 ans en Allemagne de
l’Est, lors des échanges entre Vierzon et Bitterfeld. Très marquée par la venue
de policiers allemands (de l’Est) armés lors du passage du “Rideau de Fer”,
démontant tout dans les wagons. Lors du séjour, j’ai ensuite pris conscience,
malgré mon jeune âge, de ce qu’était la vie quotidienne des allemands de l’est
sous le joug communiste. La chute de ce mur fût la liberté pour ces personnes
comme pour moi lors de mon retour en France.
Cette prise de conscience m’a
certainement orienté sur ma position politique.
16) Quelle est ta devise ?
La peur n’évite pas le danger.
Frédérique
GODARD a 49 ans, est mariée, à 2 enfants et 2 petits-enfants et occupe le
métier d’animatrice sociale à la Maison Médicale de la Noue.
mardi 19 novembre 2013
CONSEIL DE QUARTIER DE VIERZON NORD : TOUT LE MONDE IL EST BEAU, TOUT LE MONDE IL EST GENTIL
C’est merveilleux ! Tout va pour le mieux
dans le meilleur des mondes. Après un Conseil de Quartier plus chahuté en
centre ville, Nicolas SANSU, en campagne mais sans le dire, est parti diriger
le Conseil de Quartier de Vierzon Nord le 18 novembre au soir, salle Paul
Langevin.
Comme hors d’œuvre, le maire, entouré d’une
multitude d’élus de sa majorité (Jill GAUCHER, Karine CHÊNE, Franck MICHOUX,
entre autres) a présenté les différents aménagements urbains réalisés et à
venir. Notamment le rond-point MOUSSET, au croisement de l’avenue du 8 mai
1945, de la rue du Mouton et de la route de Puits Berteau. Pardonnez-moi de
m’en attribuer la paternité mais, il y a un peu plus d’un an, j’en avais
demandé la réalisation lors d’un conseil municipal, lors de la création de
celui de la rue Jules Verne et de l’avenue du 8 mai 1945, autant rendre à César
ce qui revient à César.
Le plat de résistance sera plus frugal, avec une ode
au maire interprétée par la co-présidente du conseil Mme Nicole BOURDIN. Tout
va bien. J’imagine que Nicolas SANSU s’est senti rassuré, après s’être fait
chahuté lors des précédents conseils de quartier. J’imagine que c’est même pour
cela qu’il était venu accompagné d’élus de sa majorité, de ses assistants
Toufik et Mounir et… de trois policiers municipaux !
En guise de fromage, voire de dessert, quelques
questions. Très amicales. Sauf, peut-être, celle d’un des participants sur la
“venue de touristes subventionnés” (la fameuse rumeur des 600 Roms, transformés
en habitants du 93 pour le contexte). Auquel Nicolas SANSU a promis de répondre
par une plainte. Contre X… Ou W…
Bref, un charmant goûter d’enfants…
Vivement mars 2014.
vendredi 15 novembre 2013
L'AUDITORIUM ALBERT COLLET
C’est curieux. Curieux qu’à Vierzon il existe des
équipements publics magnifiques peu, voire pas utilisés. J’en prends un que
tout vierzonnais connaît : l’auditorium Albert Collet, du nom d’un ancien
directeur de l’association musicale la Lyre Vierzonnaise, plus connu comme
étant l’auditorium des jardins de l’abbaye.
Ce chef d’œuvre architectural de bientôt 80 ans a
été conçu pour offrir une scène en plein air à tous les orateurs et
artistes désirant s’y produire. L’acoustique, sans être exceptionnelle, est
parfaite. Et pourtant… Pourtant, elle n’est que rarement utilisée…
Mais que pourrait-on y faire ?
Il existe à Vierzon plusieurs personnes aux
talents lyriques, musicaux ou théâtraux certains ou en devenir, surtout ces
derniers, qui ne cherchent qu’une scène pour ce faire connaître, voire
reconnaître. Quelques uns, poussés par leurs professeurs ou leurs mentors,
pourraient s’essayer en public. Une formidable école, un aboutissement. Imaginez un
jeune garçon que son professeur de français aurait initié au théâtre. Imaginez
une jeune fille que son maitre de chant aurait appris à placer sa voix.
Imaginez ces deux jeunes gens franchir une première étape d’une carrière
artistique : la présentation au public, à un public à conquérir, d’un
travail préparé dans la discrétion.
Dans le même temps, imaginez-vous un après-midi
d’été, sirotant une menthe à l’eau sur une des tables posées dans le jardin de
l’Abbaye, et écoutant la jeune artiste en devenir interpréter quelques
chansons, a capella ou accompagnée d’un guitariste. Ou écoutant le jeune homme
déclamer la tirade du nez de Cyrano de Bergerac. Voilà une animation peu coûteuse qui fait, dans le
même temps, œuvre de pédagogie. Et ça, c’est du ressort d’un
maire-adjoint à la culture.
Vivement
mars 2014.
jeudi 14 novembre 2013
D.S.P. CARROY : SI J'ETAIS PRESIDENT...
Si j’étais président de la Communauté de Communes
de Vierzon-Sologne-Berry, le dossier D.S.P. (CARROY) serait l’une de mes principales
préoccupations du moment. Car, si chercher de nouvelles entreprises,
de nouveaux emplois pour mes administrés, est important, primordial, empêcher
que d’autres disparaissent le serait tout autant. Et là, aujourd’hui, le bât
blesse…
Reprenons les faits : D.S.P. (CARROY) cherche
à s’agrandir, à se développer. En économie d’entre-prise, qui ne croît régresse.
Parmi ses nécessités, la surface de ses locaux est devenue beaucoup trop
faible. Mais en quoi la Communauté de Com-munes peut-elle l’aider ?
Si je ne garde ici que le problème de la surface
de travail, moi qui, comme tout bon président de communauté de communes qui se
respecte et qui ai mis comme priorité de mon mandat l’emploi, j’invite le
dirigeant de l’entreprise D.S.P. (CARROY) à me rencontrer. Patrick DUBOIS, son
patron, m’explique son besoin : des locaux plus spacieux. Pour lui
répondre, j’ai une zone industrielle nouvellement créée que j’ai votée quand
j’étais dans l’opposition, située sur la rocade nord de Vierzon, en proximité
de la sortie des autoroutes A20 et A71. Que du bonheur que mon prédécesseur
semblait vouer aux gens du voyage.
Il s’ensuit rapidement une proposition, sous
réserve d’études financières et de négociations, de construction d’un site industriel approprié que
je lui loue à un prix étudié conforme à ses possibilités financières, aux
miennes, si mon prédécesseurs ne m’a pas laissé que des ardoises, et au plus près
du marché, probablement avec une entrée au capital, un accord de
retrait à terme, un pacte d’actionnaires et surtout une garantie d’emplois et de créations d’emploi(s).
Comme ça, cela parait simple, voire simpliste. Et
vous avez tôt fait, lecteur, de penser que je fabule, que je rêve. A cela,
j’oppose deux devises, dont l’une est gravée sur ma peau : “Ne faites pas
de rêves médiocres : ils sont les plus difficiles à réaliser”, du Général
de Gaulle, et “Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous
n’osons pas mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles”.
Bon, maintenant, je ne suis pas encore élu (mais
j’y travaille). Et j’aimerai tant que mon futur prédécesseur se retrousse les
manches et passe à l’action. Pour sauver ces 55 emplois, les 25 à venir et les
emplois induits à la présence de D.S.P. (CARROY) à Vierzon. Il le fait ?
Alors vu les piètres résultats, je crois qu’il est temps qu’il me laisse la
place…
Vivement
mars 2014.
mercredi 13 novembre 2013
PLACE GABRIEL PERI : CHRONIQUE D'UNE REFECTION RATEE
Au commencement était une place que tous
s’accordaient à dire qu’elle devait être refaite, repensée. TOUS : de la
droite à la gauche en passant par le centre.
Nicolas SANSU, une fois élu, réfléchit à la
question, fait plancher différents cabinets d’architectes et nous fait voter un
projet qu’il s’empresse de ne pas respecter.
A commencer par le tourne-à-droite direct entre
l’avenue de la République et la rue Gourdon. On le vote mais il ne le fait pas,
prétextant que son débouché bloquerait celui de l’impasse Casimir Lecomte. On
vote une décision à l’unanimité pour ne pas la respecter ! Pire
encore : il interdit les automobilistes venant de l’avenue de la
République de prendre directement la rue Gourdon, les obligeant à faire le tour
du rond-point. Et pourquoi pas une deuxième fois s’ils ont tiré le
pompon ! Il fera de même pour ceux venant de l’avenue Henri Brisson
désirant emprunter la rue Pierre Sémard : même punition, un tour pour
rien !
Sur la sortie du parking des cinémas, j’ai eu
toutes les peines du monde pour que le Commandeur Nicolas SANSU revoie sa
copie. A l’origine, il ne s’agissait que d’une sortie. Problème : il
fallait être vierzonnais pour savoir que l’autre entrée de ce parking est
située rue Adolphe Haché. Et encore ! Jusqu’à il y a peu, elle était
fermée de minuit à 9 heures. Maintenant, sous ma modeste pression, la rue
débouchant place Gabriel Péri est à double sens.
mardi 12 novembre 2013
PROGRAMME : SERVICES AU PUBLIC
Administration
générale :
Ä Recentrer la municipalité sur
ses services régaliens,
Ä Audit permanent des services municipaux, surtout ceux tournés
vers le grand public,
Ä Décentralisation des services
publics sur la ville (un par quartier : Bourgneuf, les Forges, St-Martin,
Nord),
Ä Rationalisation des services publics non régaliens (eau,
assainissement, éclairage public, restauration municipale, parkings, parcs des
expositions, traitement des ordures ménagères, …) en municipalisant, démunicipalisant,
renégociant les contrats, … : le meilleur service pour le moindre frais.
Administration
du personnel municipal :
Ä Responsabiliser les élus face à
leur(s) service(s),
Ä Réorganiser la pyramide hiérarchique des services,
Sécurité :
Ä Renforcer les services de
secours à la personne
Ä Mettre en place une politique de sécurité active,
Ä Mettre en place de la vidéo
protection dans le centre ville et autour des zones sensibles, plus généralement partout où cela sera nécessaire,
Ä Recentrer les missions de la police municipale vers une
police de proximité 24/24 h.
Ä Politique de la tolérance 0 face
aux incivilités et aux agressions des personnes âgées.
Transports
publics :
Ä Penser les transports publics en
collaboration avec les entreprises
Ä Mise en place de services de
transport gratuits entre des parkings gratuits et les lieux de commerce de
Vierzon, les principales usines vierzonnaise et les collèges et lycées de la
ville, en fonction des principaux horaires de chacun,
Ä Création d’un parking gratuit et gardé zone au
Vieux Domaine.
Ä Création
d’une aire d’accueil définitive des gens du voyage au Vieux Domaine.
Vivement mars 2014.
lundi 11 novembre 2013
PRENDRE LE TRAIN
C’est curieux : prendre le train, c’est un
peu comme faire de la politique. Les mêmes voyageurs peuvent s’y retrouver.
Ainsi, vous trouvez :
Ä Ceux qui veulent prendre le train : les électeurs, qui savent quand
voter, quand prendre le train. La plupart savent où ils veulent aller mais
certains ne sont pas contre étudier une autre destination, peu sûrs de celle
qu’ils avaient choisie par le passé ou dernièrement.
Ä Ceux qui savent où aller et qui veulent en convaincre leurs voisins,
avec des outils et des méthodes qui vont des douces aux beaucoup plus…
insistantes : les militants. Quand ils ne sont pas d’accord avec
la destination, leurs rencontres se soldent souvent pas des échanges verbaux
peu amènes. Quelquefois, les échanges ne sont pas seulement verbaux.
Ä Ceux qui ne savent pas s’ils prendront le train, qui resteront sur le
quai : les
abstentionnistes. Qui pensent que tous les chemins mènent à Rome,
alors pourquoi choisir ? D’autant que si tu ne vas pas à Rome, Rome
viendra à toi.
mercredi 6 novembre 2013
CARROY & SAINT-ELOI
Ça pourrait commencer comme une histoire
drôle : “L’usine CARROY et l’église Saint-Eloi sont dans un bateau, les
deux tombent à l’eau. Qui la Municipalité de Nicolas SANSU
sauve-t-elle ?”.
CARROY est la dernière entreprise vierzonnaise
produisant et vendant du matériel pour espaces verts à Vierzon. Reprise il y a
quelques années par Patrick DUBOIS et sa femme, avec l’entreprise luroise
REIXIT, elle emploie aujourd’hui 55 salariés. Volontaire, ambitieux, son patron
s’efforce de la développer. Pour cela, il a, entre autres, besoin de place. Il
aura aussi besoin de salariés. 25 dans les cinq années à venir, selon ses
prévisions. Après de nombreuses réunions, promesses, illusions, CARROY va s’en
aller. A Châteauroux. Avec ses 55 employés. Et les 25 à venir.
Saint-Eloi est l’une des cinq églises de Vierzon,
avec Notre-Dame, Saint-Jean-Baptiste, au Bourgneuf, Saint-Célestin, aujourd’hui
fermée, à Saint-Martin, et Saint-Joseph, aux Forges. La pratique de la religion
catholique étant en recul, tout comme les finances du Diocèse, ce dernier a mis
en vente l’église Saint-Eloi. Jusqu’ici, rien d’anormal. Quelques catholiques
s’indignent mais aucun n’est prêt à mettre la main à la poche. Puis, une rumeur
court… Des musulmans rachèteraient l’église pour en faire une mosquée… Pourquoi
pas ? Une obscure association, la Confrérie de Saint-Eloi, se pose en
sauveur ( ?) face aux Sarrazins. Le Diocèse demeure silencieux. Mais cette
affaire privée devient publique. Et Nicolas SANSU décide de la clore en faisant
valoir le droit de préemption de la Ville et achète le bâtiment. Sans aucun
projet précis.
Au final, Vierzon perd une entreprise de 55
salariés, des emplois potentiels (les 25 à venir) et les emplois induits
(sous-traitants locaux, commerçants, …) et gagne un local désacralisé dont elle
ne sait que faire. Pour 170 000 €. Hors travaux futurs.
Une usine et une église tombent à l’eau, qui boit
la tasse ? Les vierzonnais…
Vivement mars 2014.
mardi 5 novembre 2013
L'URBANISME SELON NICOLAS SANSU
Nicolas SANSU veut-il vraiment
solutionner le problème
que constitue l’ilot immobilier compris entre les rues Armand Brunet et Maurice
Rollinat, improprement appelé “ilot Gifi” ?
On peut penser que non…
Quel
est le problème ?
La rue Armand Brunet relie l’Hôtel de Ville,
surtout la route de Bourges, à la rue principale, l’avenue de la République.
Etroite, elle a pour principaux inconvénients d’avoir des trottoirs qui le sont
tout autant, d’être sombre et polluée, surtout quand des camions, pourtant
interdits de transit, l’empruntent, et surtout dangereuse pour ses piétons.
Evidemment, les commerces qui s’y trouvent peinent à s’y développer.
Une
ou des solutions ?
Deux projets urbanistiques concernent ce
lieu :
Ä Racheter l’ensemble de
l’ilot, avec la maison abritant le local de l’opposition, tout raser et en
faire une place. Surtout sans trop creuser, la plupart des historiens locaux
étant sûrs de trouver des vestiges qui risquent de paralyser le chantier
pendant un temps de toute façon trop long.
Ä Racheter quelques
bâtisses du sud de la rue Maurice Rollinat, les raser, l’élargir et y faire
passer le flot de voitures allant vers Bourges pendant que la rue Armand
Brunet, transformée à sens unique, le fait passer dans l’autre sens.
Les deux sont de beaux projets, même si
ma préférence va vers le second, ce dernier permettant de mettre en valeur l’architecture
commerciale des anciennes Galeries.
Mais lequel a choisi Nicolas SANSU ? Nous ne
le savons pas… Et que fait-il ? Rien… Périodiquement, on lit quelques
soubresauts des projets dans la presse puis, plus rien. Si : des ouvriers refont
le trottoir devant le local de l’opposition, promis à la démolition dans les
deux cas. Vous refaites quelque chose quand vous voulez le détruire,
vous ? Moi pas. Sauf si je n’ai pas l’intention de détruire
quoi que ce soit. A mon avis, Nicolas SANSU ne veut rien faire pour le goulot
d’étranglement de la rue Armand Brunet. Et il ne fera rien.
Vivement
mars 2014.
dimanche 3 novembre 2013
QUE RESTE-T-IL ?
Il y a deux ans, revenant de la célébration du 11
novembre au monument aux morts de Vierzon, deux enfants qui faisaient du vélo
sur la place de l’Intendance parlaient entre eux sur ce qui venait de se
passer, sur la montée des couleurs, sur les saluts militaires et politiques,
sur la commémoration d’une date qu’ils ne comprenaient pas. Pour eux, le 11
novembre est un jour férié. Ils venaient juste de comprendre que cela faisait
référence à quelque chose. L’un d’entre eux dit à l’autre : “Ça doit être
pour une guerre qu’on a perdu”. Une guerre qu’on a perdu… J’ai voulu leur
expliquer mais ils étaient déjà partis. Partis pour manger chez eux, regarder
un film l’après-midi, parlant d’une guerre de l’autre bout du monde, avec un
super-héros capable de transpercer un char avec une flèche, avec des méchants
clairement identifiés, des gentils qui le sont tout autant, avec la belle qui
se pâme en fin de film dans les bras du héros. Sans oublier le meilleur ami qui
meurt dans ses bras au début de l’histoire. Ou alors partis pour jouer à un jeu
vidéo où mourir n’est qu’un point perdu sur un tableau, un score…
J’aurai voulu leur dire que s’ils sont vivants
aujourd’hui, c’est que leurs arrières-arrières-grand-pères sont revenus de
cette boucherie que fût la première guerre mondiale. Ou qu’ils ont su l’éviter.
Que leurs arrière-grand-pères ont su tout autant éviter les horreurs de la
seconde guerre mondiale. Ou en revenir vivants. Que leurs grand-pères ont su en
faire autant avec la guerre d’Indochine, sans Rambo, la guerre d’Algérie, sans…
personne. Mais c’est si loin, pour eux… Peut-être l’étudieront-ils un jour, à
l’école. Plutôt au lycée. C’est le “programme”, m’a-t-on dit. “En quatrième et
avant, on n’étudie pas ça”. J’espère seulement qu’ils iront jusqu’au lycée.
Peut-être l’un de leurs aïeuls leur expliquera, s’il le veut. Et qu’ils
ouvriront des livres pour en savoir un peu plus. Lire d’autres témoignages.
Peut-être que leurs parents les emmèneront visiter les plages du Débarquement,
l’ossuaire de Douaumont ou Oradour-sur-Glane. Peut-être qu’ils regarderont
juste un film traitant du sujet, comme “La Victoire en chantant”, “Un Long
dimanche de fiançailles” ou “Cheval de guerre”, pour ne citer que des films portant
sur la première guerre mondiale. Peut-être…
L’enseignement de l’Histoire n’est pas facile,
tant de faits s’imbriquant les uns aux autres étant nécessaires, non pour la
comprendre mais pour l’appréhender. Mais il est indispensable : on ne peut
comprendre le présent, tout au moins essayer de le faire, et, à partir de là,
construire l’avenir, sans comprendre le “pourquoi”, sans connaître le passé de
notre pays, et plus loin encore, notre passé familial…
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