Au commencement était une place que tous
s’accordaient à dire qu’elle devait être refaite, repensée. TOUS : de la
droite à la gauche en passant par le centre.
Nicolas SANSU, une fois élu, réfléchit à la
question, fait plancher différents cabinets d’architectes et nous fait voter un
projet qu’il s’empresse de ne pas respecter.
A commencer par le tourne-à-droite direct entre
l’avenue de la République et la rue Gourdon. On le vote mais il ne le fait pas,
prétextant que son débouché bloquerait celui de l’impasse Casimir Lecomte. On
vote une décision à l’unanimité pour ne pas la respecter ! Pire
encore : il interdit les automobilistes venant de l’avenue de la
République de prendre directement la rue Gourdon, les obligeant à faire le tour
du rond-point. Et pourquoi pas une deuxième fois s’ils ont tiré le
pompon ! Il fera de même pour ceux venant de l’avenue Henri Brisson
désirant emprunter la rue Pierre Sémard : même punition, un tour pour
rien !
Sur la sortie du parking des cinémas, j’ai eu
toutes les peines du monde pour que le Commandeur Nicolas SANSU revoie sa
copie. A l’origine, il ne s’agissait que d’une sortie. Problème : il
fallait être vierzonnais pour savoir que l’autre entrée de ce parking est
située rue Adolphe Haché. Et encore ! Jusqu’à il y a peu, elle était
fermée de minuit à 9 heures. Maintenant, sous ma modeste pression, la rue
débouchant place Gabriel Péri est à double sens.
Sur les bancs, si on ne vous dit pas que c’est des
bancs pour s’asseoir (je n’ai jamais vu quelqu’un le faire), vous pensez qu’il
s’agit d’éléments de décoration urbaine ou des jeux pour skateurs. Et vous
aurez raison !
Sur le choix des pavés : magnifiques sur le
papier mais extrêmement salissants quand un camion fuyant l’huile y stationne.
Puis, en cas de soleil, seul le port de lunettes de soleil vous permet d’éviter
l’aveuglement.
Sur les plantations, nous sommes au sommet du
mépris pour l’écologie : Nicolas SANSU coupe un arbre, à l’angle des
artères Gourdon et Henri Brisson pour en planter un autre moins de deux mètres
après alors que le premier n’aurait jamais été sur la voie !
Sur le rond-point en lui-même : on nous avait
promis une fontaine et on termine pas un arbre ! Et encore, celui-ci
risque sa vie tous les jours quand un camion emprunte cette place tellement ce
dernier sera contraint de monter en partie sur cet espace central.
Et je ne vous parle pas de son inauguration et de
son coût astronomique, avec un funambule traversant la place et la location
d’arbustes ! Gabriel Péri, député communiste trahi par les siens en 1941,
doit s’en retourner dans sa tombe !
Vivement
mars 2014.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire