jeudi 31 octobre 2013

CM - RAPPORT ANNUEL 2012 DE LA SEM.VIE

Nicolas SANSU connaît-il ses dossiers, partagé entre la Mairie et l’Assemblée Nationale ? A l’évidence, non…
 
 
Dans la poursuite de l’explication à tous de nos positions sur le dernier conseil municipal, le point 232 portait sur l’activité de la Société d’Economie Mixte (SEM) de VIErzon (VIE) pour l’année 2012. Notre maire, dans un geste magnanime, nous expliquait que le capital social était de 500 000 €, que le résultat pour 2012 était en déficit de 120 473 € mais que c’est normal, que les subventions d’équipement sont de 2 330 159 €, que la réserve légale est de 50 000 € et que la réserve facultative est de 1 488 989 €. Bref, tout va très bien, Madame le Marquise…
Sauf que…
 
 
Sauf que lorsque le maire, par ailleurs PDG, patron, de la SEM.VIE dit que ça n’a rien coûté aux vierzonnais, c’est faux. Le capital vient de différentes collectivités locales. A hauteur de 22,5% pour Vierzon. Donc des vierzonnais au travers de leurs impôts. Et je passe sur la part qu’ils ont versé au travers de la Communauté de Communes de Vierzon-Pays des Cinq Rivières, aujourd’hui absorbée par la Communauté de Communes Vierzon-Sologne-Berry, propriétaire de 53,39% du capital de la SEM.VIE.
Ça, c’est pour le passé.
Pour le présent, il est fait état de diverses subventions : 610 000 € en provenance de l’Etat, 1 101 000 € en provenance de la Région Centre, 936 000 € en provenance du Conseil Général du Cher, 62 000 € de la Ville de Vierzon (à part ça, ça ne nous coûte plus rien…), 1 004 000 € en provenance de l’Europe au travers du FEDER et 3 367 000 € en provenance de la collectivité, sans autre précision. Mais de qui se moque Nicolas SANSU ? Des vierzonnais ! Qui est l’Etat ? Nous ! Qui est la Région Centre ? Nous ! Qui est le Conseil Général du Cher ? Nous ! Quand nous payons nos impôts, M. SANSU, nous finançons ces structures ! Donc vos errements (j’y reviendrai dans un prochain article).
 
 
Sauf que, quand le PDG-maire Nicolas SANSU nous dit que la perte de SEM.VIE est de 120 473 €, que je le reprends, sa méconnaissance des dossiers lui fait oublier l’essentiel : si la perte n’est que de 120 473 € au bilan, elle est amoindrie par un résultat exceptionnel lié à la vente d’un bien patrimonial. Sa perte réelle (résultat courant avant impôts) est de 373 432 €.
 
 
Sauf que, quand le maire fustige son prédécesseur Jean ROUSSEAU et l’ancien directeur de la SEM.VIE Joël HALLIER, tous les deux candidats aux élections municipales de 2008, il oublie que c’est grâce à leur gestion que la SEM.VIE a une réserve facultative, un trésor de guerre d’1 488 989 €. Trésor fort utile au PDG Nicolas SANSU pour financer ses actions économiques et ses errements (cas du bâtiment LFM-SIPEM en tête).
 
 
Et je pourrais continuer loin mon étude. Ainsi, me basant uniquement sur l’analyse financière de la SEM.VIE publiée sur le site societe.com :
Ä Chiffre d’affaires en baisse (–41%),
Ä Niveau d’endettement financier : de plus en plus important (explication du site : “Ce ratio permet de vérifier que les associés d'une entreprise sont plus impliqués financièrement que les banquiers. Si les dettes financières représentent sensiblement plus que 100% -207,06% en 2012 pour la SEM.VIE- des fonds propres, ce déséquilibre peut signifier que les associés disposent de peu de moyens financiers ou ne souhaitent plus investir dans l'entreprise”),
Ä Capacité d’autofinancement : faible (explication du site : “Ce ratio évalue le nombre d'années théorique nécessaire pour rembourser la totalité de la dette bancaire de l'entreprise. Au delà de 5 à 7 années, qui constitue la durée maximale courante des financements bancaires, ce ratio alerte sur la difficulté possible à rembourser ses banquiers”),
Ä Charge de la dette : élevée (explication du site : “Ce ratio permet d'évaluer si le coût annuel de la dette bancaire capte une part trop élevée de la rentabilité du coeur d'activité de l'entreprise. Au delà d'un tiers –nous sommes à plus du triple…-, on peut considérer que l'entreprise est soit trop endettée, soit ne parvient pas à dégager assez de résultat pour pouvoir payer les intérêts de la dette et continuer dans le même temps à se développer normalement”),
Ä Rentabilité nette finale : mauvaise,
Ä Capacité d’autofinancement : mauvaise (explication du site : “La capacité d'autofinancement donne une indication sur la capacité de l'entreprise à générer globalement assez de trésorerie pour pouvoir ensuite maintenir ou développer son activité. Une CAF négative –le cas de la SEM.VIE- signifie au contraire que la société disposera en tendance de moins en moins de trésorerie, risquant "d'asphyxier" progressivement son exploitation”).
Unique point positif de l’analyse financière de la SEM.VIE, qui sait très bien ce qu’est une SEM : son niveau de capitalisation. Grâce à l’action de Jean ROUSSEAU et de Joël HALLIER, pas de Nicolas SANSU.
 
 
A part ça ? Tout va très bien, Madame la Marquise…
 
 
Comme pour la SEM.TERRITORIA, je me répète : la SEM.VIE est un outil d’investissement public destiné à suppléer les carences de l’investissement privé, voire de l’initier. C’est un outil formidable mais dangereux, pour les finances d’une collectivité, s’il est mal utilisé. C’est aujourd’hui ce que je crains, au regard de ses résultats.
 
 
Vivement mars 2014.

1 commentaire:

  1. Jean-François FALDA1 novembre 2013 à 10:48

    Notamment le bâtiment ancienne clinique du bas de grange, ou les locataires se plaignent non pas du loyer pour être honnête, mais d'un rappel de charge récurant à la mi- année et qui plombe le budget prévisionnel des "petits et des gros locataires" voire de 120 à 1500 € sois disant le fuel qui alimente une grosse chaudière qui tombe en panne sèche et des périodes sans chauffage de trois jours, être résident au "bas de grange" s'est devenir un cochon payant sur les charges locatives, de plus que les explications écrites fournies restent vagues, quelque fois quand l'ascenseur tombe en panne...l'institution "ondes sonores" qui loge au dernier étage des handicapés moteur, comment acheminer le patient...avec un responsable qui coure partout, pour courir, il coure le bougre...t'as vu le directeur "SEMVIE" il est passé par ici..mais est ce qu'il repassera par là...qui brasse du vent plus qu'autre chose, et que l'on me jette la 1ère pierre si je suis un menteur, je crains la désertification de ce lieu...A part ça? tout va très bien madame la marquise. A suivre...Vivement Mars 2014 parce ce que avec MOVIE c'est aujourd'hui...

    RépondreSupprimer