mardi 1 octobre 2013

UN MUSEE DANS LE B3

J’aime l’histoire, j’aime l’art académique (sculpture, peinture, photographie, …) et pourtant je me défie des musées. Ce qui me gêne, c’est la nature même de ces structures, par ailleurs utiles, instructives et, quelquefois (tout dépend du conservateur), plaisantes. Un paradoxe ? Non. Ce qui me gêne, c’est que l’on concentre dans des lieux fermés, le plus souvent payants, des œuvres d’art et des objets historiques que je voudrais voir dehors, à la vue de tous. Surtout de ceux qui ne fréquentent pas les musées. Par éducation, culture ou autre.
 
Cependant, pour Vierzon, il m’apparaît nécessaire d’avoir au moins deux musées : un musée généraliste, municipal, reprenant le musée des Fours Banaux et reprenant l’ensemble des réserves de la ville, cachées du grand public (pas forcément volontairement mais les faits sont là) et un musée qui se veut spectaculaire sur le fleuron passé de Vierzon : les tracteurs et autres engins produits par Célestin GERARD, la Société Française et CASE. J’y ajouterai un troisième musée pour la ville, le musée LAUMÔNIER, propre à une autre fierté vierzonnaise : les chemins de fer.

Si je ne touche pas au troisième, le premier se devra d’être relogé d’en un autre endroit que les Fours Banaux. Un local magnifique, digne d’intérêt, mais beaucoup trop exigüe. Pourquoi pas l’ancienne mairie du Bourgneuf, l’un des bâtiments que Nicolas SANSU cherche à vendre, qui cumule l’avantage d’exister, d’être spacieux (moyennant travaux) et de ne pas être concentré en centre ville ?

Pour le second, le musée de la Société Française, je le verrai bien dans son ventre d’origine : l’un des derniers ateliers où il a été construit : le B3, sur une ou deux travées. Mais l’on ne peut se contenter de les exposer, contant et présentant au passage comment on les concevait, produisait et utilisait. Il faudrait y ajouter des jeux propres à y intéresser les plus jeunes. Mais aussi, pourquoi pas en collaboration avec les élèves du lycée Henri Brisson, la conception de pièces détachées pour les collectionneurs, de répliques grandeur nature, voire de sujets d’exercice d’amélioration. L’idée peut paraître étrange mais j’ai toujours été étonné du savoir-faire, de l’ingéniosité des collectionneurs. Ce musée ne peut-être seulement une vitrine : il doit devenir également un atelier et un commerce. Et, qui sait ?, un renouveau du 401 version “new 401”, comme le constructeur français De La Chapelle produit des répliques de Bugatti…
 

Je sais que certains vont me traiter de rêveur mais un rêve peut devenir, avec du travail, une réalité. Et ce que je propose à Vierzon, c’est un rêve devenu projet que je veux transformer en réalité.

1 commentaire:

  1. Le rêve c'est d'y croire, le rêve c'est de décider, le rêve c'est d'agir et le rêve avec ces trois définitions combinées devient liberté donc réalité....JFF

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