vendredi 4 octobre 2013

CONSEILS DE QUARTIER

Je ne sais qui a mis en place les conseils de quartier, à Vierzon ou ailleurs, mais c’est un exercice de démocratie directe des plus intéressants puisque les élus se retrouvent face à des électeurs, des citoyens soucieux de leur vie quotidienne, en dehors de toute période électorale.
Au premier abord, à Vierzon, l’ouverture est toujours la même : le maire ou son représentant direct, le plus souvent Karine CHÊNE en tant que maire-adjointe aux associations, dans ce cas assistée (contrôlée ? surveillée ? non…) par son directeur de cabinet, passe aux membres du conseil et au public présents un diaporama des réalisations de sa majorité, quitte à remonter dans le passé, et ce qui reste à faire sous peu. Evidemment, c’est toujours sur l’air de “On (je ?) est les meilleurs, on (je ?) est les plus beaux”.
Invariablement, il s’ensuit un point rapide du co-président du Conseil de Quartier, non élu et nommé par l’autre co-président, le maire. On pourrait croire qu’il s’agit d’un de ses aficionados sauf que, depuis quelques temps, il y a du mou dans la corde. Surtout que certains membres du conseil n’hésitent plus à s’exprimer et à dire ce qui ne va pas, ce qu’il faut améliorer.
Mais quand le public s’en mêle, ce devient pire pour la majorité municipale. Surtout que tous disent, partout, que ce n’est pas la première fois qu’ils le disent.
Si globalement les problèmes de voiries, de stationnements peu respectés et de panneaux de signalisation peu adaptés reçoivent une écoute attentive de la part du maire, une écoute teintée d’ennui chez d’autres élus, le point de rupture intervient invariablement sur la sécurité des personnes et des biens. En cause le plus souvent : les gens du voyage, les étrangers et les fameux “cas sociaux”, quelquefois les mêmes. Et là, le maire et sa majorité municipale ne se montrent pas à la hauteur de la situation.
Car dire qu’il n’ y peut rien, que son prédécesseur n’a pas construit d’aire d’accueil, oubliant au passage qu’il est maintenant maire depuis plus de 5 ans, que le préfet s’oppose à ses propositions, qu’il faut “savoir vivre ensemble” et qu’il a tout essayé, ce n’est pas ce que la population vierzonnaise veut entendre.
Ainsi, le 1er octobre dernier, salle Laroche, j’ai vu des personnes âgées repartir chez elles sans solution, avec leurs peurs et leurs attentes déçues, avec une vague promesse d’un éventuel passage des policiers municipaux, éventuellement des services sociaux. Mais rien de concret pour leur sécurité. Désespérément rien… Vivement mars 2014…

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