lundi 23 décembre 2013

CM - INTRODUCTION A LA CAMPAGNE DES MUNICIPALES DE 2014

Une fois encore, “Faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Surtout à mon encontre”. Cette phrase, le candidat-maire Nicolas SANSU ne l’a pas dite mais nous l’avons tous compris.
 

Ouverture des hostilités le 13 décembre au soir, lors de ce qui devait être les dernières assises des conseils de quartier de son mandat. Tous les spectateurs ont eu droit à un bilan extrêmement flatteur de ce dernier, sur l’air de “We are the champions”. Face à cela, deux de ses rares opposants à être présent : le chef de file du F.N. et moi-même. Pour les autres (mais sont-ils des opposants quand l’un habite et vit à Paris, se moquant éperdument de Vierzon, un second préférant une réunion “amicale” au conseil municipal et un dernier, absent le 13 mais présent lors du conseil municipal, votant habituellement le budget de la ville, donc partageant les choix du maire en place ?), ils avaient probablement mieux à faire, Vierzon n’étant pas leur priorité.
 

Poursuite des hostilités en invitant à 17h30 un bataillon de communistes appartenant plus au troisième âge qu’à un autre, histoire d’occuper la salle si, des fois, des opposants non élus voulaient venir, alors que le conseil ne devait commencer qu’à 18h30.
 

Troisième round en faisant en sorte que son opposition élue soit divisée. Mais ça, c’est de bonne guerre et il n’y a pas à faire beaucoup pour y parvenir.
 

Quatrième round au conseil municipal en critiquant le gouvernement Hollande mais pas trop, jusqu’à l’extrême limite que peuvent tolérer les socialistes. Heureusement pour le boxeur SANSU : cette limite est extrêmement lointaine. Sa diatribe devait probablement lui ramener son extrême gauche (si, si, à Vierzon, il en existe une : Lutte Ouvrière et son éternel représentant Régis ROBIN, en attente d’une chanson d’Alain SOUCHON, probablement jaloux de celle qu’il a faite pour son ancienne égérie Arlette LAGUILLER) mais ça semble rater. Pour combien de temps ?
 

Round final du candidat-maire : “J’espère que la campagne sera respectueuse”. Il fallait le vivre pour comprendre que si, lui, il demandait le respect à son égard, il n’en serait rien à mon encontre, faisant preuve de mépris et d’incorrection, n’hésitant pas à me couper la parole et à se moquer de mes interventions, avec plus ou moins de tact. Son ton surtout était méprisant. Mais, selon les vieux briscards de la politique, ce n’est que le début et les communistes sont maîtres en la matière. A mon avis, ils ne sont pas les seuls.

Une citation d’Albert CAMUS en guise de première réponse : “Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme”. On a le droit d’avoir un avis différent sans pour autant dénigrer l’autre. J’en veux pour preuve les échanges que j’ai à la Communauté de Communes avec Jean-Claude SANDRIER : je lui suis opposé sur de nombreux points mais il me respecte. Comme je le fais à son égard. Avec le candidat-maire, je ne suis pas payé de retour.
 

Vivement mars 2014.

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